La Côte d’Ivoire n’est pas seule dans la mise en œuvre des dispositifs de sécurisation de ses frontières. Pour prévenir toutes actions terroristes sur son sol. C’est ce qui ressort de l’importante aide allouée au pays par le système des Nations unies. Dont l’ambassadeur résident Poinsot Philippe était porteur, en début d’après-midi du 2 décembre, au cabinet du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé.
Dans le cadre de la signature du document du projet « Renforcer la gouvernance des zones frontalières pour consolider la cohésion sociale et prévenir les conflits ». L’enveloppe de 2,4 milliards de F Cfa à répartir entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, permettra à la partie ivoirienne de renforcer le dispositif sécuritaire des frontières du Tchologo et du Bounkani d’une part, et d’autre part, briser le mur de méfiance, pour favoriser le dialogue entre les populations et les forces de sécurité. Toute chose qui contribuera à la fluidité des renseignements. « Ce financement émane de la volonté des Nations Unies d’accompagner la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso dans leurs efforts de lutte contre l’avancée de l’extrémisme violent à leurs frontières. Plus concrètement, face aux dynamiques évolutives de conflit en lien avec la crise au Sahel, cette initiative conjointe visera à appuyer les deux gouvernements à renforcer la résilience des populations des zones frontalières entre ces deux pays », a indiqué Philippe Poinsot, Coordonnateur résident des Nations unies en Côte d’Ivoire.
Sensible à cette marque d’accompagnement, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé a, au nom du Président de la République Alassane Ouattara et du Premier ministre Patrick Achi, salué « l’important » appui du système des Nations unies à la Côte d’Ivoire. Il a rappelé à l’occasion que le Président Alassane Ouattara fait de la protection du territoire, des hommes qui y habitent et de leurs biens, la prunelle de ses yeux. Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité a donc rassuré le système des Nations unies, en s’engageant pour la mise en œuvre effective dudit projet au bénéfice des populations vivant le long de la frontière entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. « On ne peut parler d’émergence sans parler de sécurité... », a rappelé le ministre Vagondo Diomandé.
Il faut rappeler que le projet « Renforcer la gouvernance des zones frontalières pour consolider la cohésion sociale et prévenir les conflits » est financé par le Fonds pour la consolidation de la paix des Nations unies (Pbf) et sera mis en œuvre conjointement par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef).