Coulibaly-Kuibiert, président de la Cei (DR)
Organisation des élections : Coulibaly-Kuibiert invite les partis politiques à être “des agents contrôleurs” de la Cei
L’une des fonctions premières de la Commission électorale indépendante (Cei) est l’organisation d’élections crédibles, transparentes et démocratiques.
Le président de cette institution, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, au cours d’une rencontre d’échange, hier, avec les acteurs politiques et des organisations de la société civile, à l’espace Latrille Events à Cocody, a déclaré que les formations politiques, dans cette perspective, doivent se positionner comme ‘’des agents contrôleurs’’ afin de permettre à l’organe électoral de mener à bien cette mission.
Il a expliqué que les partis politiques, pour relever ce défi, se doivent d’être au début et à la fin du processus électoral. C’est-à-dire s’impliquer profondément dans la révision de la liste électorale, avoir des représentants dans les bureaux de vote, suivre le dépouillement des bulletins de vote jusqu’à la proclamation des résultats définitifs.
En procédant ainsi, ces formations politiques auront un droit de regard et même de contrôle sur le travail de la Cei. Ainsi, à en croire Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, même si des intentions de fraude existaient chez les responsables et agents de l’institution électorale, ces derniers ne pourraient perpétrer leur forfait. « Vous devez être à côté de nous, comme notre conscience. Amenez-nous à ne pas tricher », a-t-il insisté auprès des représentants des entités politiques présents dans la salle.
Le président de la Cei a lancé cet appel aux formations politiques dans le cadre de la campagne de sensibilisation aux élections qu’il a initiée, du 23 novembre au 2 décembre, sur l’ensemble du territoire national. Thématique de ces tournées en direction des populations : « L’élection, instrument de renforcement de la paix sociale ».
Selon lui, la Cei doit inspirer confiance aux acteurs politiques en ce sens que ses commissaires sont assermentés pour remplir leurs fonctions. Également, chaque parti ou groupement politique doit avoir un représentant au sein de la commission en vue de défendre ses intérêts.
Il a expliqué que les partis politiques, pour relever ce défi, se doivent d’être au début et à la fin du processus électoral. C’est-à-dire s’impliquer profondément dans la révision de la liste électorale, avoir des représentants dans les bureaux de vote, suivre le dépouillement des bulletins de vote jusqu’à la proclamation des résultats définitifs.
En procédant ainsi, ces formations politiques auront un droit de regard et même de contrôle sur le travail de la Cei. Ainsi, à en croire Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, même si des intentions de fraude existaient chez les responsables et agents de l’institution électorale, ces derniers ne pourraient perpétrer leur forfait. « Vous devez être à côté de nous, comme notre conscience. Amenez-nous à ne pas tricher », a-t-il insisté auprès des représentants des entités politiques présents dans la salle.
Le président de la Cei a lancé cet appel aux formations politiques dans le cadre de la campagne de sensibilisation aux élections qu’il a initiée, du 23 novembre au 2 décembre, sur l’ensemble du territoire national. Thématique de ces tournées en direction des populations : « L’élection, instrument de renforcement de la paix sociale ».
Selon lui, la Cei doit inspirer confiance aux acteurs politiques en ce sens que ses commissaires sont assermentés pour remplir leurs fonctions. Également, chaque parti ou groupement politique doit avoir un représentant au sein de la commission en vue de défendre ses intérêts.