Genre et Développement ». Tel est le thème d’une session de formation organisée, hier, au profit de ses membres par la cellule Genre du ministère de l’Hydraulique. Cet atelier, qui s’est tenu à Seen hôtel Plateau, a enregistré une cinquantaine de participants en présentiel et une dizaine en visioconférence.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le directeur de cabinet du ministre de l’Hydraulique, Lucien Tchimou. Tout en saluant l’initiative, il a souligné que la question du genre devient de plus en plus un élément crucial à prendre en compte désormais.

Il a aussi invité les femmes à se montrer ingénieuses en proposant des actions à mener, mais aussi à faire en sorte que la prise en compte du genre au sein du ministère permette de régler les problèmes qui n’ont pas été décelés auparavant, afin que l’accès à l’eau potable devienne une réalité tangible sur tout le territoire national, d’ici à 2025.

« Je vous exhorte, par exemple, à prendre en main les comités de gestion des pompes hydrauliques villageoises », a-t-il proposé.

Le directeur de cabinet du ministre Laurent Tchagba a, en outre, encouragé les femmes à se former afin de faciliter leur nomination à des postes de responsabilités.

Pour sa part, la secrétaire technique de la cellule, Yesso Angoua Marie Gisèle, a indiqué que le but de cette formation est de permettre aux membres de la cellule de mieux intérioriser le concept de ‘’Genre’’ et mieux se l’approprier.

Elle a noté que depuis sa création, il y a de cela un an, les actions de la cellule ont porté particulièrement sur des réunions qui ont permis aux membres de mieux se connaître, fraterniser et échanger sur d’éventuelles activités à mener. Elle a, par ailleurs, plaidé afin que cette structure soit dotée d’un budget de fonctionnement .