Les policiers et gendarmes sont en tête de liste de la corruption en Côte d’Ivoire. (Dr)
Corruption: Policiers et gendarmes en tête de liste en Côte d’Ivoire selon Transparency International
À la faveur de l’édition 2021 de la Journée internationale de lutte contre la corruption, l’Ong Social Justice se fait écho de la situation en Côte d’Ivoire selon Transparency International. Se référant au classement de l'Indice de perception de la corruption (Ipc) 2020 de Transparency International, l’organisation rappelle que la Côte d’Ivoire est 104e sur 180 pays avec un score de 36/100.
L’Ong fait savoir également que les données d'Afrobaromètre 2019 sur la corruption en Côte d’Ivoire, font état de ce que les acteurs les plus corrompus sont d’abord les policiers et les gendarmes (58%), les magistrats (43%), les agents des impôts (39%), les présidents et officiels de la présidence (35%), les fonctionnaires (34%), conseillers municipaux/régionaux (34%), députés à l’Assemblée nationale (34%), les chefs traditionnels (21%) et les leaders religieux (16%).
Par ailleurs, selon les données d’Afrobaromètre, 34% des Ivoiriens ont payé des pots de vins pour obtenir un service public de base tel que la santé ou l’éducation. On peut affirmer au regard de ces données que le niveau de corruption en Côte d’Ivoire est préoccupant.
Aussi, bien qu’il existe un arsenal de mesures juridiques pour réprimer cette infraction, celles-ci sont timidement mises en œuvre, si bien que les citoyens dans leur grande majorité sont sceptiques sur la volonté des autorités à lutter véritablement contre ce fléau, selon Social Justice.
C’est en cela que dans son communiqué publié le 9 décembre 2021, Social Justice encourage le gouvernement à poursuivre les efforts en cours pour assainir davantage la gestion de la chose publique.
Par ailleurs, selon les données d’Afrobaromètre, 34% des Ivoiriens ont payé des pots de vins pour obtenir un service public de base tel que la santé ou l’éducation. On peut affirmer au regard de ces données que le niveau de corruption en Côte d’Ivoire est préoccupant.
Aussi, bien qu’il existe un arsenal de mesures juridiques pour réprimer cette infraction, celles-ci sont timidement mises en œuvre, si bien que les citoyens dans leur grande majorité sont sceptiques sur la volonté des autorités à lutter véritablement contre ce fléau, selon Social Justice.
C’est en cela que dans son communiqué publié le 9 décembre 2021, Social Justice encourage le gouvernement à poursuivre les efforts en cours pour assainir davantage la gestion de la chose publique.