L'ambassadeur d'Israël en Côte d'Ivoire, Leo Vinovezky. (Dr)
Coopération Ivoiro-israélienne: L’État hébreu met le cap sur « le dialogue politique » avec la Côte d’Ivoire
L’État d’Israël a décidé depuis un certain temps de passer à une autre étape de ses relations avec la Côte d’Ivoire. Il veut entretenir « un dialogue politique » avec le pays. Cette information a été donnée par l’ambassadeur de ce pays près la Côte d’Ivoire, Leo Vinovezky, lors de la conférence qu’il a prononcée, le vendredi 10 décembre, au Press club de l’Unjci au Plateau. Thème de la rencontre : 60 ans de coopération Ivoiro-israélienne : bilan et perspectives.
« Le dialogue politique », explique l’ambassadeur, est un mécanisme qui consiste à entretenir des relations proches avec un pays ami, dans lequel on traite des questions bilatérales poussées.
En prenant fonction en Côte d’Ivoire, l’une des importantes missions du diplomate israélien était « l’établissement et l’officialisation du dialogue politique avec la Côte d’Ivoire ». A quelques mois de la fin de sa mission à Abidjan, il dit être convaincu que ce dialogue politique sera une réalité entre les deux pays. Pour l’heure, il note que les Israéliens se sentent chez eux en Côte d’Ivoire.
D’une manière plus générale, l’ambassadeur voudrait que les uns et les autres retiennent que « Nous avons un Israël différent pour chaque ivoirien. Il y a un Israël pour les agriculteurs, un Israël pour les artistes, un Israël pour les politiques, etc. ». Ceci pour dire que son pays entretient une coopération avec la Côte d’Ivoire dans divers domaines d’activités... tous convergeant vers le développement.
L’agriculture et la culture occupent des places importantes.
Concernant l’agriculture, il s’agit surtout de la riziculture. Quant à la culture, Israël entend entretenir un dialogue des arts entre les artistes israéliens et ivoiriens. L’ambassadeur note aussi qu’Israël est présent en Côte d’Ivoire dans le secteur des infrastructures de l’eau potable. Quatre entreprises y sont en opération.
Au sujet de la formation, chaque année, ce sont 550 ivoiriens qui partent en Israël pour des sessions de renforcement de capacités professionnelles dans différents domaines. A savoir, l’agriculture, le journalisme, la culture et même la sécurité.
Sur plan social, il note que son pays mène de nombreuses actions auprès des Ong ivoiriennes.
Israël est aussi engagé dans le cadre de la cyber-sécurité en Côte d’Ivoire.
En ce qui concerne le terrorisme, l’ambassadeur considère que l’État hébreux a la même vision que la Côte d’Ivoire et les pays du Sahel. « La menace que nous avons au Moyen-Orient est la même en Côte d’Ivoire », explique-t-il. D’où l’importance de « travailler ensemble ».
L’ambassadeur d’Israël apprécie les bonnes dispositions des différentes institutions ivoiriennes à son égard. Il est convaincu que cela va se poursuivre avec le prochain ambassadeur quand il aura fini sa mission l’année prochaine.
Il salue le soutien que la Côte d’Ivoire a apporté à Israël pour son entrée parmi les pays observateurs de l’Union africaine. Il rappelle que jusqu’à un passé très récent, Israël était le seul pays au monde à ne pas en faire partie à cause de l’opposition de quelques pays.
L’embellie avec les pays arabes
Bien entendu. Difficile d’avoir une autorité israélienne sans que les débats glissent vers la situation dans la région du Moyen-Orient. Le Press club d’hier n’y a pas échappé.
A ce propos, le diplomate de l’État hébreu note que la tendance est plutôt à l’embellie dans les relations avec le monde arabe. Son pays est en pleine normalisation des rapports avec les différents pays. Ce qui, dit-il, se traduit par la signature d’accords de paix avec nombre d’entre eux.
Grâce à ces accords, Israël et ces pays ont désormais des échanges diplomatiques à travers l’ouverture de chancelleries de part et d’autre.
L’ambassadeur estime que ce processus est très important dans la mesure où la paix est une valeur stratégique pour l’État hébreu dans le cadre de sa sécurité. D’ailleurs, à ce propos, les autorités israéliennes considèrent que la sécurité de leur pays, c’est la paix.
« Notre sécurité, c’est la paix », insiste l’ambassadeur. Sur ce point, il fait remarquer que c’est la même vision en Côte d’Ivoire. Puisque les Ivoiriens disent que « la paix est une religion ». Aussi, considère-t-il que les deux pays ont les mêmes défis.
Concernant le défi de la paix, Leo Vinovezky ne manque pas de faire observer les dures réalités que vit son pays. Il rappelle qu’au mois de mai, ce sont 15 mille roquettes de radicaux Palestiniens du Hamas qui se sont abattues sur Israël depuis la bande de Gaza. Dans un tel contexte, Israël veut bien la paix, mais en même temps, il lui faut montrer une forte détermination de lutter contre l’ennemi, explique-t-il.
Les Palestiniens ne sont pas nos ennemis
Mais le diplomate tient à préciser une chose. « Nos ennemis, ce ne sont pas les Palestiniens. Nos vrais ennemis ce sont les terroristes », dit-il. Il en veut pour preuve, le fait que son pays travaille avec de nombreuses organisations de la société civile palestinienne dans divers domaines comme la santé, l’agriculture... et même, la sécurité.
Oui, l’ambassadeur dit bien « Sé-cu-ri-té ». Et il s’en explique : « Vous ne pouvez pas obtenir la paix et la sécurité sans coordination avec votre voisin ? Notre voisin, c’est l’Autorité palestinienne. C’est donc une obligation de travailler avec les services de sécurité palestiniens ».
Malgré les écueils répétés, l’ambassadeur dit être optimiste quant à l’avenir dans le Moyen-Orient. Car un dicton de son pays dit : « en Israël, le miracle n’existe pas. Mais nous croyons au miracle ». Lui, il y croit. Car « la paix, c’est possible », soutient-il. Les relations que son pays entretient désormais avec des pays arabes comme l’Égypte, le confortent dans cette vision.
En prenant fonction en Côte d’Ivoire, l’une des importantes missions du diplomate israélien était « l’établissement et l’officialisation du dialogue politique avec la Côte d’Ivoire ». A quelques mois de la fin de sa mission à Abidjan, il dit être convaincu que ce dialogue politique sera une réalité entre les deux pays. Pour l’heure, il note que les Israéliens se sentent chez eux en Côte d’Ivoire.
D’une manière plus générale, l’ambassadeur voudrait que les uns et les autres retiennent que « Nous avons un Israël différent pour chaque ivoirien. Il y a un Israël pour les agriculteurs, un Israël pour les artistes, un Israël pour les politiques, etc. ». Ceci pour dire que son pays entretient une coopération avec la Côte d’Ivoire dans divers domaines d’activités... tous convergeant vers le développement.
L’agriculture et la culture occupent des places importantes.
Concernant l’agriculture, il s’agit surtout de la riziculture. Quant à la culture, Israël entend entretenir un dialogue des arts entre les artistes israéliens et ivoiriens. L’ambassadeur note aussi qu’Israël est présent en Côte d’Ivoire dans le secteur des infrastructures de l’eau potable. Quatre entreprises y sont en opération.
Au sujet de la formation, chaque année, ce sont 550 ivoiriens qui partent en Israël pour des sessions de renforcement de capacités professionnelles dans différents domaines. A savoir, l’agriculture, le journalisme, la culture et même la sécurité.
Sur plan social, il note que son pays mène de nombreuses actions auprès des Ong ivoiriennes.
Israël est aussi engagé dans le cadre de la cyber-sécurité en Côte d’Ivoire.
En ce qui concerne le terrorisme, l’ambassadeur considère que l’État hébreux a la même vision que la Côte d’Ivoire et les pays du Sahel. « La menace que nous avons au Moyen-Orient est la même en Côte d’Ivoire », explique-t-il. D’où l’importance de « travailler ensemble ».
L’ambassadeur d’Israël apprécie les bonnes dispositions des différentes institutions ivoiriennes à son égard. Il est convaincu que cela va se poursuivre avec le prochain ambassadeur quand il aura fini sa mission l’année prochaine.
Il salue le soutien que la Côte d’Ivoire a apporté à Israël pour son entrée parmi les pays observateurs de l’Union africaine. Il rappelle que jusqu’à un passé très récent, Israël était le seul pays au monde à ne pas en faire partie à cause de l’opposition de quelques pays.
L’embellie avec les pays arabes
Bien entendu. Difficile d’avoir une autorité israélienne sans que les débats glissent vers la situation dans la région du Moyen-Orient. Le Press club d’hier n’y a pas échappé.
A ce propos, le diplomate de l’État hébreu note que la tendance est plutôt à l’embellie dans les relations avec le monde arabe. Son pays est en pleine normalisation des rapports avec les différents pays. Ce qui, dit-il, se traduit par la signature d’accords de paix avec nombre d’entre eux.
Grâce à ces accords, Israël et ces pays ont désormais des échanges diplomatiques à travers l’ouverture de chancelleries de part et d’autre.
L’ambassadeur estime que ce processus est très important dans la mesure où la paix est une valeur stratégique pour l’État hébreu dans le cadre de sa sécurité. D’ailleurs, à ce propos, les autorités israéliennes considèrent que la sécurité de leur pays, c’est la paix.
« Notre sécurité, c’est la paix », insiste l’ambassadeur. Sur ce point, il fait remarquer que c’est la même vision en Côte d’Ivoire. Puisque les Ivoiriens disent que « la paix est une religion ». Aussi, considère-t-il que les deux pays ont les mêmes défis.
Concernant le défi de la paix, Leo Vinovezky ne manque pas de faire observer les dures réalités que vit son pays. Il rappelle qu’au mois de mai, ce sont 15 mille roquettes de radicaux Palestiniens du Hamas qui se sont abattues sur Israël depuis la bande de Gaza. Dans un tel contexte, Israël veut bien la paix, mais en même temps, il lui faut montrer une forte détermination de lutter contre l’ennemi, explique-t-il.
Les Palestiniens ne sont pas nos ennemis
Mais le diplomate tient à préciser une chose. « Nos ennemis, ce ne sont pas les Palestiniens. Nos vrais ennemis ce sont les terroristes », dit-il. Il en veut pour preuve, le fait que son pays travaille avec de nombreuses organisations de la société civile palestinienne dans divers domaines comme la santé, l’agriculture... et même, la sécurité.
Oui, l’ambassadeur dit bien « Sé-cu-ri-té ». Et il s’en explique : « Vous ne pouvez pas obtenir la paix et la sécurité sans coordination avec votre voisin ? Notre voisin, c’est l’Autorité palestinienne. C’est donc une obligation de travailler avec les services de sécurité palestiniens ».
Malgré les écueils répétés, l’ambassadeur dit être optimiste quant à l’avenir dans le Moyen-Orient. Car un dicton de son pays dit : « en Israël, le miracle n’existe pas. Mais nous croyons au miracle ». Lui, il y croit. Car « la paix, c’est possible », soutient-il. Les relations que son pays entretient désormais avec des pays arabes comme l’Égypte, le confortent dans cette vision.