L’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (Ugtci) a voulu marquer son adhésion à la sensibilisation des 16 jours d’activisme aux Violences basées sur le genre (Vbg).

Pour ce faire, cette structure a organisé à son siège à Treichville, un atelier à l’endroit des femmes sur « La violence basée sur le genre : Défis et perspectives » et « Le harcèlement dans le monde du travail ».

Cet atelier avait pour objectif de permettre aux femmes et aux filles (syndicalistes) d’être bien outillées afin de jouer efficacement leur rôle de défenseures des droits de la femme.

À cette rencontre de travail, Koffi Assienin, 3ème secrétaire général en charge du département juridique, a, au nom du premier responsable de l’Ugtci, Joseph Ebagnerin, instruit que les termes retenus sont d’une importance capitale.

Tenant compte des failles au niveau des dispositions sur les violences dans son pays, sa structure souhaite que la Côte d’Ivoire aille résolument vers la ratification de la convention 190 de l’Oit. Il faut « inculquer à notre justice la prise en compte des dispositions du Bit », a-t-il souhaité. Non sans faire signifier que l’Ugtci prend à bras-le-corps tout ce qui est violence en milieu du travail.

Se réjouissant de l’engagement de l’Ugtci autour de cette question, Katia Moreno du Bureau internationale du travail (Bit) a indiqué que les femmes subissent toutes sortes de violence. Alors qu’une société ou un monde de travail avec violence ne peut se développer normalement et ne peut être productive. « Que le problème de santé soit physique ou mental, c’est un coup pour la société », a-t-elle déclaré.

Poursuivant, la représentante du Bit a soutenu que l’élaboration de la convention 190 (éradication de la violence) est un cadre très clair qui permettra de lutter efficacement contre ce fléau. Profitant de cette rencontre, Mme Kombo N’zoré Marie Jeanne, Sg du Synadeepci a fait un plaidoyer auprès des pouvoirs publics pour la ratification de la convention 190.

Notons que cette activité est l’initiative de l’Ugtci à travers son projet de lutte contre le travail des enfants et de son affilié le syndicat national des enseignants d’éducation permanente de Côte d’Ivoire (Synadeepci) en partenariat avec la Fédération générale des travailleurs de la Belgique, l’industrie alimentaire (Fgtb Horval) et l’Internationale de l’éducation (Ie).