Rapport du CNDH 2020: Namizata Sangaré fait le point sur la situation des Droits de l'homme aux sénateurs
Namizata Sangaré, présidente du Conseil national des droits de l'homme de Côte d'Ivoire (Cndh), était, le mardi 14 décembre 2021, à Yamoussoukro, au siège du Sénat, pour sacrifier à une tradition : la remise officielle du rapport 2020 des droits de l'homme en Côte d'Ivoire au président de cette institution, conformément aux prescriptions de la Constitution.
En l'absence du président Jeannot Ahoussou-Kouadio, c'est la vice-présidente Émilienne Bobi Assa qui a réceptionné le document.
La présidente du Cndh s'est ensuite rendue à la salle de 400 places de la Fondation Félix Houphouët-Boigny qui sert d'hémicycle, pour présenter ce rapport aux sénateurs réunis en séance plénière.
Elle a situé les parlementaires sur les droits civils et politiques, économiques et socio-culturels, catégoriels et de solidarité.
Selon elle, les droits de l'homme en 2020 ont été fortement mis à mal par la Covid-19. "De nombreuses personnes ont perdu leur emploi. La liberté de circuler a été entravée. Le droit à la vie a été atteint. En plus du droit à la santé. Nous avons également les violences basées sur le genre (Vbg). Le Cndh, en 2020, a enregistré 325 cas de Vbg dont 152 cas de viol", a relaté Namizata Sangaré. Avant d'évoquer les violences qui ont émaillé les élections de 2020, les conséquences de la pandémie sur le droit à l'éducation, les cas de violation des droits de l'homme (droit à la vie, à l'intégrité physique et à la dignité), à la suite des violences policières exercées sur des personnes ne respectant pas le couvre-feu notamment.
En matière politique, les violences en lien avec l'élection présidentielle ont également été relevées. "Il y a eu beaucoup d'entraves au droit de vote. Les populations ont été empêchées de voter. Il y a eu des saccages pour une question d'élection. Vous avez vu qu'au lendemain, une transition anticonstitutionnelle a été créée. Nous avons dénoncé tout cela dans notre rapport", a indiqué la présidente du Cndh aux sénateurs.
Au vu de ces agissements, Namizata Sangaré a recommandé aux formations et groupements politiques ainsi qu'aux citoyens de se former. "Le Cndh est prêt, avec son université des droits de l'homme, à accompagner tous ceux qui ont besoin de se former sur les droits et devoirs", a-t-elle préconisé. Avant de souhaiter des moyens conséquents pour permettre au Cndh de disposer non seulement de ressources humaines en quantité suffisante, mais aussi de moyens financiers nécessaires à l'accomplissement de sa mission.
Elle a enfin salué l'intérêt que porte le Sénat aux activités du Cndh, avant de solliciter l'accompagnement des membres dans la mission de promotion, de protection et de défense des droits des citoyens du Conseil.
N'Dri Célestin
La présidente du Cndh s'est ensuite rendue à la salle de 400 places de la Fondation Félix Houphouët-Boigny qui sert d'hémicycle, pour présenter ce rapport aux sénateurs réunis en séance plénière.
Elle a situé les parlementaires sur les droits civils et politiques, économiques et socio-culturels, catégoriels et de solidarité.
Selon elle, les droits de l'homme en 2020 ont été fortement mis à mal par la Covid-19. "De nombreuses personnes ont perdu leur emploi. La liberté de circuler a été entravée. Le droit à la vie a été atteint. En plus du droit à la santé. Nous avons également les violences basées sur le genre (Vbg). Le Cndh, en 2020, a enregistré 325 cas de Vbg dont 152 cas de viol", a relaté Namizata Sangaré. Avant d'évoquer les violences qui ont émaillé les élections de 2020, les conséquences de la pandémie sur le droit à l'éducation, les cas de violation des droits de l'homme (droit à la vie, à l'intégrité physique et à la dignité), à la suite des violences policières exercées sur des personnes ne respectant pas le couvre-feu notamment.
En matière politique, les violences en lien avec l'élection présidentielle ont également été relevées. "Il y a eu beaucoup d'entraves au droit de vote. Les populations ont été empêchées de voter. Il y a eu des saccages pour une question d'élection. Vous avez vu qu'au lendemain, une transition anticonstitutionnelle a été créée. Nous avons dénoncé tout cela dans notre rapport", a indiqué la présidente du Cndh aux sénateurs.
Au vu de ces agissements, Namizata Sangaré a recommandé aux formations et groupements politiques ainsi qu'aux citoyens de se former. "Le Cndh est prêt, avec son université des droits de l'homme, à accompagner tous ceux qui ont besoin de se former sur les droits et devoirs", a-t-elle préconisé. Avant de souhaiter des moyens conséquents pour permettre au Cndh de disposer non seulement de ressources humaines en quantité suffisante, mais aussi de moyens financiers nécessaires à l'accomplissement de sa mission.
Elle a enfin salué l'intérêt que porte le Sénat aux activités du Cndh, avant de solliciter l'accompagnement des membres dans la mission de promotion, de protection et de défense des droits des citoyens du Conseil.
N'Dri Célestin