
Le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara a pris part à un atelier à Assinie. (Ph:Dr)
Le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara a pris part à un atelier à Assinie. (Ph:Dr)
Enseignement supérieur : Adama Diawara veut huit écoles doctorales
Processus de création, d’organisation et de fonctionnement des écoles doctorales en Côte d’Ivoire. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara veut mettre de l’ordre dans le secteur.
C’est pourquoi, à l’ouverture des travaux d’un atelier d’élaboration du processus de création, d’organisation et de fonctionnement des écoles doctorales en Côte d’Ivoire le lundi 20 décembre à Assinie, le ministre Adama Diawara, n’a pas manqué d’indiquer que le maximum d’écoles doctorales acceptable ne doit pas aller au-delà de huit.
«Il ne peut avoir plus de huit écoles doctorales en Côte d’Ivoire. Le maximum est 8 et pas au-delà », a-t-il martelé. Ajoutant qu’il convient de réduire le nombre d’écoles doctorales pour « être en conformité avec le champ couvert par les domaines du Réseau pour l’excellence de l’Enseignement supérieur en Afrique de l’Ouest (Resao).
« C’est une indication forte que je donne, parce que l’idée est de faire de la complémentarité, de la pertinence dans les sujets de thèse, la maitrise des flux entrants. Il y va de la qualité des enseignants qui sortiront de ces formations », a expliqué le ministre qui vise « une insertion professionnelle garantie au bout du tunnel ». Car a-t-il dit, il faut sortir des problèmes auxquels son département ministériel fait face avec le phénomène « des docteurs non recrutés », l’objectif étant pour lui de « faire en sorte que tous ceux qui sortent des écoles doctorales puissent avoir un emploi ».
Notons qu’en Côte d’Ivoire, chaque institution, par décision de sa gouvernance, peut créer et organiser ses propres formations doctorales. Malheureusement, cette disposition se fait sans synergie et sans intégration des compétences et des initiatives en cours dans les différentes institutions, sans lien avec le secteur privé pour préparer des parcours professionnels et sans coordination avec l’ensemble du potentiel et des priorités nationales.
Dans cette perspective, le premier responsable de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a annoncé le lancement d’un test de recrutement des enseignants chercheurs et chercheurs afin répondre aux attentes des « docteurs non recrutés.
C’est dans cette perspective que le ministère voudrait réaffirmer sa volonté d’harmoniser le processus de création et d’accréditation des écoles doctorales avec des ressources mutualisées pour garantir la qualité des formations doctorales et en partenariat avec le secteur privé pour assurer le parcours professionnel des post-doctorants.
Cet atelier se tient à l’initiative de la Direction générale de la recherche et de l’innovation (Dgri) du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Les travaux qui ont débuté le lundi 20 décembre 2021 , à Assinie, prendront fin le jeudi 23 décembre 2021 , avec la ferme conviction pour la cinquantaine de participants issus de la communauté universitaire et des partenaires, d’avoir reçu à poser le diagnostic des principales formations existantes en Côte d’Ivoire à travers une analyse Swot ainsi qu’un processus d’harmonisation dégagé, et d’avoir défini un cadre réglementaire relatif à l’école doctorale et l’adoption d’un processus de sa création, de son organisation et de son fonctionnement.
L’école doctorale est la structure qui organise le doctorat et les formations suivies pendant le doctorat. Elle est en relation avec les laboratoires de recherche des universités, des écoles et des entreprises qui accueillent les doctorants, indique-t-on.
Patrick N’GUESSAN
Sercom
«Il ne peut avoir plus de huit écoles doctorales en Côte d’Ivoire. Le maximum est 8 et pas au-delà », a-t-il martelé. Ajoutant qu’il convient de réduire le nombre d’écoles doctorales pour « être en conformité avec le champ couvert par les domaines du Réseau pour l’excellence de l’Enseignement supérieur en Afrique de l’Ouest (Resao).
« C’est une indication forte que je donne, parce que l’idée est de faire de la complémentarité, de la pertinence dans les sujets de thèse, la maitrise des flux entrants. Il y va de la qualité des enseignants qui sortiront de ces formations », a expliqué le ministre qui vise « une insertion professionnelle garantie au bout du tunnel ». Car a-t-il dit, il faut sortir des problèmes auxquels son département ministériel fait face avec le phénomène « des docteurs non recrutés », l’objectif étant pour lui de « faire en sorte que tous ceux qui sortent des écoles doctorales puissent avoir un emploi ».
Notons qu’en Côte d’Ivoire, chaque institution, par décision de sa gouvernance, peut créer et organiser ses propres formations doctorales. Malheureusement, cette disposition se fait sans synergie et sans intégration des compétences et des initiatives en cours dans les différentes institutions, sans lien avec le secteur privé pour préparer des parcours professionnels et sans coordination avec l’ensemble du potentiel et des priorités nationales.
Dans cette perspective, le premier responsable de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a annoncé le lancement d’un test de recrutement des enseignants chercheurs et chercheurs afin répondre aux attentes des « docteurs non recrutés.
C’est dans cette perspective que le ministère voudrait réaffirmer sa volonté d’harmoniser le processus de création et d’accréditation des écoles doctorales avec des ressources mutualisées pour garantir la qualité des formations doctorales et en partenariat avec le secteur privé pour assurer le parcours professionnel des post-doctorants.
Cet atelier se tient à l’initiative de la Direction générale de la recherche et de l’innovation (Dgri) du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Les travaux qui ont débuté le lundi 20 décembre 2021 , à Assinie, prendront fin le jeudi 23 décembre 2021 , avec la ferme conviction pour la cinquantaine de participants issus de la communauté universitaire et des partenaires, d’avoir reçu à poser le diagnostic des principales formations existantes en Côte d’Ivoire à travers une analyse Swot ainsi qu’un processus d’harmonisation dégagé, et d’avoir défini un cadre réglementaire relatif à l’école doctorale et l’adoption d’un processus de sa création, de son organisation et de son fonctionnement.
L’école doctorale est la structure qui organise le doctorat et les formations suivies pendant le doctorat. Elle est en relation avec les laboratoires de recherche des universités, des écoles et des entreprises qui accueillent les doctorants, indique-t-on.
Patrick N’GUESSAN
Sercom