Montée des cas de grippe à Abidjan: Le service Épidémiologique de l’Institut national d’hygiène publique rassure

Malgré les assurances de l'Inhp, le non-respect des mesures de précaution peut multiplier les foyers de grippe. (Ph:Dr)
Malgré les assurances de l'Inhp, le non-respect des mesures de précaution peut multiplier les foyers de grippe. (Ph:Dr)
Malgré les assurances de l'Inhp, le non-respect des mesures de précaution peut multiplier les foyers de grippe. (Ph:Dr)

Montée des cas de grippe à Abidjan: Le service Épidémiologique de l’Institut national d’hygiène publique rassure

Le 27/12/21 à 18:59
modifié 28/12/21 à 16:49
Les populations n’ont pas à s’alarmer. La situation de grippe à laquelle l’on assiste ces dernières semaines n’a rien d’inquiétant. Le service Épidémiologique de l’Institut national d’hygiène publique (Inhp) n’a pas encore été saisi. Ce sont les assurances données, le lundi 27 décembre 2021, par la responsable du service Épidémiologique de l’Inhp, Dr Eboua N’guetta Sandrine, lors d’un entretien téléphonique. La patronne du service Épidémiologie s’est interrogée sur le diagnostic de ceux qui sont tombés malades, et qui s’en plaignent. «Quel a été leur diagnostic ? Il y a également l’épidémie de Covid-19 qu’il faut voir. On ne peut pas expliquer comme cela. Il faut bien que nous ayons des éléments de preuves pour pouvoir argumenter. C’est-à-dire qu’on leur a fait des tests, qu’il y a eu des résultats », a-t-elle expliqué. Pour elle, c’est à partir de ces résultats qu’ils peuvent faire des interprétations. « Mais si pour une question de grippe, on doit penser à une épidémie, il n’y a pas lieu de polémiquer là-dessus. Pour le moment, on ne nous a pas encore signalé d’épidémie. S’il y a une épidémie, c’est nous qui sommes censés la déclarer. S’il y a une structure qui nous interpelle, pour dire qu’elle a plusieurs cas, nous allons sur le terrain. Nous menons des enquêtes, et nous essayons de faire des examens pour s’assurer que c’est une épidémie, c’est en ce moment que nous pouvons le confirmer. Si on n’a aucun signal, tout le monde peut polémiquer, mais nous ne pouvons pas annoncer qu’il y a une situation d’inquiétude », a-t-elle assuré. Selon Dr Eboua, en général, il y a des années où des entreprises leur avaient signalé des situations anormales, mais pour cette année, ils n’ont pas été saisis. « Chacun spécule un peu sur sa maladie, sinon il n’y a rien. Peut-être la situation de Covid fait que chacun essaie de faire son diagnostic sans consulter un médecin. Dans tous les cas, c’est une occasion que nous saisissons pour demander aux uns et aux autres, s’il y a des cas groupés dans des entreprises ou des groupes de personnes, de nous interpeller afin qu’on puisse aller faire des enquêtes », a-t-elle lancé en direction des populations.

FATOU SYLLA


Le 27/12/21 à 18:59
modifié 28/12/21 à 16:49