Enseignement supérieur: La Fiest-ci appelle à la diligence du Pr Adama Diawara concernant leurs revendications

Max-Didier Tchimou, en millieu, porte-parole de la plateforme, souhaite des solutions à leurs problèmes. (Dr)
Max-Didier Tchimou, en millieu, porte-parole de la plateforme, souhaite des solutions à leurs problèmes. (Dr)
Max-Didier Tchimou, en millieu, porte-parole de la plateforme, souhaite des solutions à leurs problèmes. (Dr)

Enseignement supérieur: La Fiest-ci appelle à la diligence du Pr Adama Diawara concernant leurs revendications

Ces derniers mois, des étudiants, à travers la plateforme des organisations des étudiants et élèves au sein de la Force intersyndicale de l'enseignement professionnel et technique de Côte d'Ivoire (Fiest-ci), ont présenté des revendications à leurs ministres de tutelle (enseignement supérieur et éducation nationale). Ce, à l’effet de trouver des solutions aux problèmes posés, à en croire Max-Didier Tchimou, porte-parole de la plateforme. Il était devant la presse le mardi 28 décembre 2021, à Yopougon Niango nord à Abidjan.

Selon lui, cette rencontre avec les journalistes a pour objectif d’informer le public et surtout porter à la connaissance du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le Professeur Adama Diawara, les problèmes qui mettent à mal leurs études, et qui depuis des mois peinent à trouver des voix de résolution.

« Force est de reconnaître que depuis 2016, l'Enseignement Supérieur Privé va mal et ce mal s'est accru ces dernières années, après des différentes rencontres avec nos ministres de tutelle. Nous pouvons conclure que les problèmes demeurent avec des promesses non tenues. Cette situation crée progressivement une crise de confiance entre la tutelle et les organisations de défense des étudiants que nous sommes », a indiqué le conférencier.

Par ailleurs, il lance un appel au sens de la responsabilité et de l'engagement de tous les acteurs et partenaires du système éducatif ivoirien.

Toutefois, il fait savoir que, si leurs revendications n’ont pas trouvé une oreille attentive, ils comptent se donner les moyens nécessaires afin de parvenir à leurs fins à travers notamment des sit-in pacifiques.

Au nombre des revendications, il y a l'application de l'arrêté fixant les frais d'inscription à 85 000FCfa ; la suppression du payement de la soutenance qui fait partie intégrante du BTS ; le retour des prises en charge afin d'aider les étudiants à continuer leurs études jusqu'au Master ; la revalorisation de la subvention qui depuis 1990 n'a pas changé pour les étudiants des grandes écoles. L’accès des étudiants en résidence universitaire ; et surtout le bilan du BTS des sessions 2020 et 2021 afin de mieux préparer la session de 2022.

Revenant sur la plateforme qui entreprend cette initiative, il faut noter qu’elle regroupe en son sein 3 organisations. A savoir, la Fédération des élèves et étudiants de l'enseignement technique et professionnel de Côte d'Ivoire (Fetep-ci), Forum national des élèves et étudiants de l’enseignement technique et professionnel de Côte d’Ivoire (Fnept-ci), et enfin Collectif des élèves et étudiants de l’enseignement technique et professionnel de Côte d’Ivoire (Cegept-ci).

Cette organisation, il le faut noter a pour mission de défendre les intérêts des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire.

Joseph Bessin (Stagiaire)