Plafonnement du prix du thon : Les acteurs du commerce redoutent une pénurie
La décision du gouvernement de plafonner le prix du kilogramme du «faux thon » n’est pas du goût de la Fédération nationale des acteurs de commerce de Côte d'Ivoire (Fenacci). Son président, Soumahoro Farikou est monté au créneau le jeudi 30 décembre 2021, au Siemens club en zone portuaire à Treichville pour dénoncer le décret du gouvernement.
À croire le premier responsable des acteurs du commerce ivoirien, si le prix de 400 fcfa est maintenu en l’état aux mareyeurs (grossistes), la Côte d’Ivoire, premier port thonier ne dispose pas cependant d’un thonier (navire), le pays pourrait connaitre une pénurie de poisson thon. « À la lecture du décret pris dans le cadre de la loi n°2013-662 du 20 septembre 2013 relative à la concurrence, les mareyeurs se trouvent dans l’incapacité d’exercer leur métier eu égard aux réalités de la filière thon », a acquiescé Soumahoro Farikou. Relevant que « ce décret pris ne règle en rien la concurrence ». Car dira-t-il, ce décret serait plutôt enclin à provoquer une pénurie précoce du « poisson garba », vu qu’aucun navire ne bat pavillon ivoirien.
En plus, les prix pratiqués par les autres ports sont totalement au-dessus de ceux proposés par le décret. «Au Ghana, le prix du thon aux grossistes est fixé à 659fcfa et au Sénégal à 600fcfa. De ce qui précède, les mareyeurs sont unanimes que ce décret est inopportun et inadapté par rapport à l’objectif recherché par l’État », a regretté le président de la FenaccI. Proposant à l’État une solution concertée afin de dégager une décision consensuelle et applicable.
Présent à cette conférence de presse, président de la Fédération ivoirienne des Consommateurs « le Réveil » (Ficr), Soumahoro Ben N’faly a invité le gouvernement a revisité sa décision.
Pour rappel, le mercredi 22 décembre 2021, le conseil des ministres a sur proposition des ministres du Commerce de l’Industrie, de la Promotion des PME, de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel et du ministère des Ressources animales et halieutiques adopté un décret portant plafonnement du prix du « poisson faux thon ».
Depuis lors, cette mesure est contestée par les acteurs de la filière thon notamment les armateurs, les Mareyeurs et demi-grossistes. Ils dénoncent une décision unilatérale.
En plus, les prix pratiqués par les autres ports sont totalement au-dessus de ceux proposés par le décret. «Au Ghana, le prix du thon aux grossistes est fixé à 659fcfa et au Sénégal à 600fcfa. De ce qui précède, les mareyeurs sont unanimes que ce décret est inopportun et inadapté par rapport à l’objectif recherché par l’État », a regretté le président de la FenaccI. Proposant à l’État une solution concertée afin de dégager une décision consensuelle et applicable.
Présent à cette conférence de presse, président de la Fédération ivoirienne des Consommateurs « le Réveil » (Ficr), Soumahoro Ben N’faly a invité le gouvernement a revisité sa décision.
Pour rappel, le mercredi 22 décembre 2021, le conseil des ministres a sur proposition des ministres du Commerce de l’Industrie, de la Promotion des PME, de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel et du ministère des Ressources animales et halieutiques adopté un décret portant plafonnement du prix du « poisson faux thon ».
Depuis lors, cette mesure est contestée par les acteurs de la filière thon notamment les armateurs, les Mareyeurs et demi-grossistes. Ils dénoncent une décision unilatérale.