Élu à la tête de la Fédération ivoirienne de Judo en septembre 2020, Dabonné Seydou nourrit de grandes ambitions pour le judo ivoirien. Il s’est fixé comme objectif de qualifier deux athlètes pour les J.O 2024 et placer deux sur le podium en 2028.

Une ambition qui passe bien sûr par un plan stratégique de développement que le président de la Fijda et son équipe ont commencé à mettre en place avec l’appui de partenaires. Il a signé pour ce faire une convention avec la Fédération française de judo. Celle-ci permettra la mise en œuvre d’un certain nombre d’actions. Parmi elles, « Judo à l’école » qui devrait permettre, à terme, au judo ivoirien de compter 92 clubs sur toute l’étendue du territoire.

Avec bien sûr la construction de salles pour accueillir les athlètes. Une convention qui permettra également de développer le judo ivoirien à travers la formation des cadres et des athlètes. C’est près d’un milliard de FCfa qui sera investi à travers cette convention sur quatre ans. « Nous avons déjà commencé à travailler. La fédération française viendra faire l’état des lieux du judo pour avoir une idée du niveau des cadres et des athlètes », a expliqué Dabonné Seydou.

Parallèlement à ce qui se fera sur le territoire ivoirien, la Fédération a obtenu également la possibilité à ses athlètes de se préparer à l’extérieur grâce également au partenariat signé avec un centre de haut niveau, en France. Du 7 janvier au 20 février, une délégation ivoirienne forte de 10 personnes (8 athlètes et 2 encadreurs) participera à un stage de haut niveau. « Toutes les grandes nations viendront pour préparer leurs athlètes. Ce stage va permettre à nos athlètes de se frotter aux champions », a dit le président Dabonné Seydou.