Mozambique : des attaques jihadistes provoquent une nouvelle vague de déplacés
Au Mozambique, les attaques des combattants jihadistes ne cessent de plonger le nord du pays dans l'insécurité. Selon un porte-parole du gouvernement, près de 4 000 personnes ont été obligées de fuir leurs villages en décembre 2021 en raison des attaques.
Les insurgés jihadistes terrorisent depuis quatre ans la province du Cabo Delgado au nord-est du Mozambique. Mais depuis fin novembre, les attaques se multiplient en dehors du territoire habituel des djihadistes.
Cela fait plus d'un mois que la province de Niassa, située à l'ouest du Cabo Delgado, est également devenue la cible des insurgés. Des combattants poussés en dehors de leur territoire habituel par la percée des troupes gouvernementales et de leurs alliés, selon le président mozambicain Felipe Nyusi.
Depuis juillet, ce sont plus de 3 000 soldats sud-africains et rwandais, mais aussi des instructeurs européens et américains qui appuient et forment l'armée mozambicaine, incapable de répondre seule sur le terrain à la menace jihadiste.
Déplacement de la violence dans le pays
Malgré les victoires annoncées sur le terrain comme la prise de Mocímboa da Praia, autrefois bastion des insurgés, la violence ne faiblit pas. Dans la province de Niassa, les déplacés fuient les raids pour trouver refuge tant bien que mal dans la ville de Mecula.
Un nouveau front, d'abord écarté par les autorités qui se montraient rassurantes et appelaient à ne pas céder à la panique. Mais aujourd'hui devant le déplacement de la violence à la province voisine, les spécialistes appellent à revoir la lutte anti-jihadiste dans le pays.
La mission de soutien de la Sadc, endeuillée en fin décembre, pourrait voir son mandat prolongé au-delà du mois de janvier.
Cela fait plus d'un mois que la province de Niassa, située à l'ouest du Cabo Delgado, est également devenue la cible des insurgés. Des combattants poussés en dehors de leur territoire habituel par la percée des troupes gouvernementales et de leurs alliés, selon le président mozambicain Felipe Nyusi.
Depuis juillet, ce sont plus de 3 000 soldats sud-africains et rwandais, mais aussi des instructeurs européens et américains qui appuient et forment l'armée mozambicaine, incapable de répondre seule sur le terrain à la menace jihadiste.
Déplacement de la violence dans le pays
Malgré les victoires annoncées sur le terrain comme la prise de Mocímboa da Praia, autrefois bastion des insurgés, la violence ne faiblit pas. Dans la province de Niassa, les déplacés fuient les raids pour trouver refuge tant bien que mal dans la ville de Mecula.
Un nouveau front, d'abord écarté par les autorités qui se montraient rassurantes et appelaient à ne pas céder à la panique. Mais aujourd'hui devant le déplacement de la violence à la province voisine, les spécialistes appellent à revoir la lutte anti-jihadiste dans le pays.
La mission de soutien de la Sadc, endeuillée en fin décembre, pourrait voir son mandat prolongé au-delà du mois de janvier.