Équitation/affiliation de clubs ivoiriens à la Fédération française : Le Comité national olympique charge les clubs réfractaires

Le comité national olympique et le ministère des Sports sont d'accord avec la fédération qu'il faut mettre fin à l'anarchie dans le milieu équestre national.  (Ph: Dr)
Le comité national olympique et le ministère des Sports sont d'accord avec la fédération qu'il faut mettre fin à l'anarchie dans le milieu équestre national. (Ph: Dr)
Le comité national olympique et le ministère des Sports sont d'accord avec la fédération qu'il faut mettre fin à l'anarchie dans le milieu équestre national. (Ph: Dr)

Équitation/affiliation de clubs ivoiriens à la Fédération française : Le Comité national olympique charge les clubs réfractaires

Le 03/01/22 à 21:22
modifié 04/01/22 à 08:45
Les clubs Horse Académie, Mounir, Cercle de l’Étrier et Saint Michel, quatre clubs existant en Côte d’Ivoire et affiliés à la Fédération française, sont dans l’œil du cyclone. Après le ministère de la Promotion des sports et du Développement de l’économie sportive qui a mis fin à la récréation, c’est au tour du Comité national olympique (Cno) de monter au créneau pour les ramener sur terre.

En tout cas, le Cno a saisi par courrier la Fédération internationale équestre (Fei), avec ampliation au Comité international olympique (Cio), à la Fédération française (Ffe) et aux clubs concernés. Il appelle les clubs mis en cause à se conformer aux lois ivoiriennes.

Agissant en qualité de garant des fédérations olympiques et pour le respect de la charte olympique, le Cno, dans son courrier, rappelle que « depuis le 7 août 1960, date de l’indépendance de notre pays, seule la législation ivoirienne est applicable sur toute l’étendue du territoire ».

Le courrier qui fait allusion à la loi de 2014 souligne que la Fédération ivoirienne d’équitation (Fie) qui bénéficie de l’agrément n° 011 du 06 juin 2019 et d’une délégation de pouvoir par arrêté n°062 du 18 juin 2019 du ministère des Sports est seule à avoir compétence pour « coordonner les activités des associations sportives affiliées sur le territoire national ». L’affaire était pendante.

Le comité directeur du président Joseph Stéphane Ouégnin avait essayé tant bien que mal de la gérer. Sans grand bruit. Mais les choses sont devenues des problèmes de personne. Un bras de fer qui ne dit pas son nom et qui a permis aux clubs Saint Michel, Horse Academy, Mounir et Cercle de l’Étrier de former un petit groupe de Français agissant en toute impunité sur le sol ivoirien.

« Trop, c’est trop ! », avait tapé Stéphane Ouégnin sur la table, malheureux de savoir que des Ivoiriens figurent parmi ces présidents de club qui piétinent la souveraineté de leur pays. Enfin, espérons que cette sortie musclée du Cno va mettre le holà à cette histoire.


Le 03/01/22 à 21:22
modifié 04/01/22 à 08:45