Situation au Mali: La Cedeao prend de lourdes sanctions contre la junte militaire
Les faits qui ont poussé les Chefs d’État et de gouvernement à prendre ces mesures, c'est que le sommet a constaté l'échec de la transition qui ne pourra pas organiser les élections à la date du 27 février comme convenu. La junte a demandé cinq ans de transition. Chose que l’organisation régionale a refusée catégoriquement. Les leaders de la sous-région estiment que le chronogramme proposé par le Mali est « inacceptable ». Un appel a été lancé aux autorités de la transition malienne afin de suspendre les réformes jusqu'à l'entrée en fonction des institutions légitimes qui seront mises en place après les élections.
La Cedeao a, en outre, entériné les décisions que l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) a prises.
Le Chef de l’État ivoirien, après avoir participé à ce sommet extraordinaire, a regagné Abidjan dans la soirée, hier. Il a été accueilli à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny par le Premier ministre Patrick Achi. Le ministre d’État, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara ainsi que le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le général Vagondo Diomandé, étaient également de l’accueil. De même que le ministre de l’Économie et des Finances, Adama Coulibaly et les généraux de corps d’armée Lassina Doumbia, Apalo Alexandre Touré, respectivement chef d’état-major général des armées et commandant supérieur de la gendarmerie.