Enseignement supérieur et Recherche scientifique : Les experts-évaluateurs en formation
A l’ouverture des travaux, ce lundi 10 janvier 2022, le directeur de cabinet du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr. Arsène Kobéa, représentant le ministre de tutelle, tout en saluant la tenue de l’atelier, a rappelé qu’en janvier 2007, lors d’un sommet de l’Union africaine (Ua), les Chefs d’Etat ont “instamment demandé” à tous les pays de l’Ua de consacrer, d’ici à 2020, au moins 1 % de leur Produit intérieur brut (Pib) à la recherche et au développement.
Malgré cet engagement pour atteindre cet objectif, la Côte d’Ivoire est toujours confrontée à de réelles difficultés d’ordre matériel, humain et financier auxquelles s’ajoute la faible intégration de la démarche qualité dans la gouvernance des institutions de recherche.
« C’est pour comprendre véritablement les problèmes inhérents à la gouvernance actuelle des instituts et centres de recherche que la présente évaluation est conduite pour apprécier l’organisation institutionnelle des structures de recherche placées sous la tutelle du Mesrs », souligne Pr. Kobéa, affirmant que pour mener à bien cette activité, au regard des critères extraits du Référentiel d’évaluation institutionnelle et du Référentiel d’évaluation de la recherche, la Dgqe a sélectionné des évaluateurs, soit 15 experts-évaluateurs.
« Je voudrais vous féliciter pour votre choix en tant qu’experts pour conduire cette activité aussi déterminante. La crédibilité d’une évaluation est intimement liée à l’attitude des évaluateurs », s’est-il adressé aux experts-évaluateurs non sans « les exhorter à plus de responsabilité, de sérieux, de probité morale et d’impartialité dans le déroulement de cette activité ».
Pr. Arsène Kobéa dit traduire la confiance du ministre de tutelle à la Dgqe quant à la bonne conduite de cette évaluation. « Le ministre Adama Diawara accorde une importance capitale à cette évaluation », a-t-il dit, tout en plaidant pour que la Côte d’Ivoire consacre 1% de son Pib à la recherche et au développement.
Le directeur général de la qualité et des évaluations, Pr. Jean Sylvain Bonny, a, pour sa part, rappelé que l’assurance qualité, plus qu’une simple volonté d’amélioration, est devenue une exigence incontournable dans l’enseignement supérieur tant dans le monde qu’en Côte d’Ivoire.
Il a déclaré que depuis sa création en 2016, sa direction a mené notamment des actions d’évaluations, de renforcement de capacités des points focaux et cellules d’assurance qualité, etc.
Pr. Jean Sylvain Bonny n’a pas également manqué d’insister sur la probité, l’équité, l’impartialité et la responsabilité des experts-évaluateurs.
SERCOM