Casse moderne d’Abobo-N’Dotré : Plus de 1300 magasins à disposition des acteurs

La promotrice Koné Aminata, procédant à l'ouverture d'un magasin. (Ph:Patrick N'GUESSAN)
La promotrice Koné Aminata, procédant à l'ouverture d'un magasin. (Ph:Patrick N'GUESSAN)
La promotrice Koné Aminata, procédant à l'ouverture d'un magasin. (Ph:Patrick N'GUESSAN)

Casse moderne d’Abobo-N’Dotré : Plus de 1300 magasins à disposition des acteurs

Le 12/01/22 à 08:56
modifié 12/01/22 à 10:50
Une journée porte ouverte a été organisé sur le site par un privé, initiateur du projet.
C’est dans une casse moderne d’Abobo N’dotré que les artisans ferrailleurs exerceront désormais leur métier. Cela, par la volonté de Koné Aminata, promotrice privé qui entend leur permettre de travailler dans de bonnes conditions, qui a procédé à la présentation du site à la faveur d’une opération porte ouverte organisée à cet effet le mardi 11 janvier.

À l’occasion, Koné Aminata a donné les détails des possibilités qui s’offrent aux artisans. « Nous sommes deux promoteurs privés qui avions bâti des magasins. Moi, j’ai construit 1115 boutiques. Quant à la seconde promotrice, elle a plus de 2000 magasins. En somme nous avons plus de 1300 magasins disponibles à pour les artisans », a-t-elle expliqué. Notant que son entreprise est prêtre à construire encore des magasins pour accueillir les ferrailleurs. « Nous avons arrêté de construire des magasins parce que les ferrailleurs hésitaient à les acquérir. Nous avons de l’espace inoccupé pour construire encore mille box. Nous pouvons construire des magasins en moins de quinze jours pour recevoir tous les ferrailleurs », fait-elle remarquer.

Relativement aux modalités d’acquisition des box, Koné Aminata a déclaré : « Nous avons trouvé un consensus avec les différents responsables des associations des ferrailleurs sur le coût d’achat des magasins». Soulignant que cela fait huit ans qu’elle a bâti ces magasins. «Il y avait un contrat d’un an qui nous liait aux ferrailleurs après la construction des magasins. Le contrat a expiré », avance-t-elle. Regrettant ainsi la fermeture de ces échoppes depuis huit ans.

Des magasins cédés à des coûts négociés

Des magasins inoccupés. (PH: Dr)
Des magasins inoccupés. (PH: Dr)



En dépit de ce désagrément financier subi par son entreprise du fait de l’inoccupation des box, Mme Koné a décidé de les attribuer aux ferrailleurs à des coûts négociés. «Nous avons décidé de vendre les magasins de 12m2 à un million de Fcfa. Mais, nous avions trouvé un consensus. Un prix négocié a été arrêté. Nous avons décidé de donner le magasin à un artisan à 250.000 Fcfa. Nous leur donnons un échéancier de trois mois pour solder», a-t-elle précisé.

En outre, le représentant de la Chambre de métiers de Côte d’Ivoire, Idrissa Ouattara a tenu à rassurer tous les ferrailleurs de ce que le ministre de la Promotion des PME, de l'Artisanat et de la Transformation du secteur informel, prendra toutes les dispositions pour leur recasement. « Il n’aura pas de laissé pour compte. La chambre se tient aux côtés des artisans dans leurs intérêts », rassure-t-il.

Traoré Hamed, conseiller municipal, représentant la maire d’Abobo, Kandia Camara s’est félicité du travail abattu par la promotrice pour accueillir les ferrailleurs. « Nous venons de visiter le site de la casse moderne. Nous avons constaté que des box sont disponibles », affirme-t-il.

L’appel des associations des ferrailleurs

Cissé Amadou, président de l’association des ferrailleurs des casses modernes de Côte d’Ivoire (Afecam-CI), a pour sa part, lancé un appel à tous les ferrailleurs d’Abobo-Banco à venir occuper les magasins. «Mme le ministre, par ailleurs, maire d’Abobo, Kandia Camara a pris toutes les dispositions pour nous recaser. La promotrice a accepté nos conditions pour nous permettre de nous installer dans de bonnes conditions », s’est-il rejoui.

Quant à Aboubacar Diallo, président de l’association des ferrailleurs de Côte d’Ivoire (Afer-CI), il a indiqué que les artisans ferrailleurs n’ont jamais refusé de s’installer sur le site de la casse moderne d’Abobo. «Nous demandons à nos frères qui ont des magasins à N’dotré de les rejoindre. Nous leurs demander de venir s’installer dans leurs magasins. Notre maire veut apporter le développement à Abobo. Nous sommes prêts à l’accompagner. Nous rassurons le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l'Intégration africaine et de la Diaspora », argumente-t-il.

Pour rappel, l’espace de la casse d’Abobo-N’Dotré est de 80 h. Mais du fait des constructions anarchiques, ce sont 15 h qui ont fait l’objet d’exploitation. L’État a trouvé un autre endroit pour les recaser, mais qui n’est pas aménagé. Des promoteurs ont procédé à la construction des box qui sont inoccupés depuis 2012. Selon le contrat qui liait les parties, les artisans devraient rembourser les promoteurs privés.

Le 12/01/22 à 08:56
modifié 12/01/22 à 10:50