Académie catholique de Côte d’Ivoire : Une plateforme d’intellectuels pour accompagner l’Église
Les évêques ont décidé de la création d’une société savante qui n’est affiliée à aucune organisation politique.
Les évêques catholiques de Côte d’Ivoire ont décidé de la création d’une société savante, dénommée Académie catholique de Côte d’Ivoire (Acaci). Elle ne sera affiliée à aucune organisation politique ni syndicale, et sera composée d’un groupe d’intellectuels catholiques... C’est un organisme spécial rattaché à la conférence des évêques, qui n’admettra pas en son sein les membres des ordres ésotériques tels que la Francmaçonnerie, la rose croix, la Mahikari, et assimilés.
«Nous souhaitons de tout cœur, collaborer avec l’Église, afin de contribuer à la diffusion de la science, d’une solidarité nationale et internationale, renouvelée dans le respect de la dignité humaine, du bien commun, du respect de la planète, et de la paix », a déclaré le vice-président de l’organisation, Pr Lou Mathieu Bamba. Il a auparavant défini la mission de l’organisation, lors du lancement qui a eu lieu le 12 décembre 2021 au siège de la Conférence épiscopale régionale de l’Afrique de l’Ouest à Angré.
L’Acaci a selon lui pour finalité la réflexion et la production intellectuelles attachées à la foi catholique, à la dignité humaine et aux valeurs des peuples. Elle est donc appelée, entre autre à offrir son expertise à la conférence des évêques sur toutes les questions qui relèvent de ses attributions. Notamment étudier les problèmes concernant l’actualité nationale et internationale dans ses dimensions sociales, économiques, politiques, culturelles, acoustiques, artistiques. Afin de permettre à l’Église de Côte d’Ivoire de participer à tous les débats qui engagent l’humanité commune et la vie en communauté et de jouer un rôle d’éclaireur sur les grandes questions de la société, pour que la dignité humaine soit sauvegardée.
Experts en divers domaines d’activité, ces intellectuels participeront à des travaux en quatre commissions : les Sciences exactes, naturelles et de la santé. Les sciences sociales et humaines. Les lettres, arts et culture.
Les religions et sciences ecclésiastiques. L’académie a pour accompagnateur, son éminence Jean-Pierre Cardinal Kutwa et archevêque d’Abidjan, et Mgr Boniface Ziri, évêque d’Abengourou.
Dans une note adressée aux prêtres, aux consacrés et aux laïcs, le président des évêques catholiques Mgr Ignace Bessi Dogbo, a indiqué que dans une société ivoirienne complexe dans sa composition, ethnique et religieuse et en pleine mutation, traversée à la fois par des progrès et des crises, au plan politique, économique et social, culturel et moral, l’Église catholique en Côte d’Ivoire veut s’engager dans la promotion d’une pastorale de l’intelligence, susceptible de proposer dans le débat public, une réponse catholique, aux questions sociales et existentielles de la population.
Il s’agit selon lui de promouvoir la responsabilité sociale des intellectuels catholiques, qui sont aussi l’Église, dans un contexte où les populations ont soif de justice. Pour le père Francis Barbey secrétaire administratif, la mission qui est confiée à l’Académie catholique est grande.
C’est pourquoi les académiciens l’accueillent avec humilité, en comptant sur la grâce de Dieu pour l’accomplir avec patience, générosité, dévouement et compétence.
La conférence inaugurale, qui avait pour thème : « Les causes des conflits en Afrique noire » a été prononcée par le professeur Dégni Ségui, président de l’académie. Les causes susceptibles selon lui d’expliquer les conflits en Afrique sont le poids du passé, la lutte pour le pouvoir et les causes socio-économiques.
L’Acaci a selon lui pour finalité la réflexion et la production intellectuelles attachées à la foi catholique, à la dignité humaine et aux valeurs des peuples. Elle est donc appelée, entre autre à offrir son expertise à la conférence des évêques sur toutes les questions qui relèvent de ses attributions. Notamment étudier les problèmes concernant l’actualité nationale et internationale dans ses dimensions sociales, économiques, politiques, culturelles, acoustiques, artistiques. Afin de permettre à l’Église de Côte d’Ivoire de participer à tous les débats qui engagent l’humanité commune et la vie en communauté et de jouer un rôle d’éclaireur sur les grandes questions de la société, pour que la dignité humaine soit sauvegardée.
Experts en divers domaines d’activité, ces intellectuels participeront à des travaux en quatre commissions : les Sciences exactes, naturelles et de la santé. Les sciences sociales et humaines. Les lettres, arts et culture.
Les religions et sciences ecclésiastiques. L’académie a pour accompagnateur, son éminence Jean-Pierre Cardinal Kutwa et archevêque d’Abidjan, et Mgr Boniface Ziri, évêque d’Abengourou.
Dans une note adressée aux prêtres, aux consacrés et aux laïcs, le président des évêques catholiques Mgr Ignace Bessi Dogbo, a indiqué que dans une société ivoirienne complexe dans sa composition, ethnique et religieuse et en pleine mutation, traversée à la fois par des progrès et des crises, au plan politique, économique et social, culturel et moral, l’Église catholique en Côte d’Ivoire veut s’engager dans la promotion d’une pastorale de l’intelligence, susceptible de proposer dans le débat public, une réponse catholique, aux questions sociales et existentielles de la population.
Il s’agit selon lui de promouvoir la responsabilité sociale des intellectuels catholiques, qui sont aussi l’Église, dans un contexte où les populations ont soif de justice. Pour le père Francis Barbey secrétaire administratif, la mission qui est confiée à l’Académie catholique est grande.
C’est pourquoi les académiciens l’accueillent avec humilité, en comptant sur la grâce de Dieu pour l’accomplir avec patience, générosité, dévouement et compétence.
La conférence inaugurale, qui avait pour thème : « Les causes des conflits en Afrique noire » a été prononcée par le professeur Dégni Ségui, président de l’académie. Les causes susceptibles selon lui d’expliquer les conflits en Afrique sont le poids du passé, la lutte pour le pouvoir et les causes socio-économiques.