Kessié, Pépé, Konan, Badra: Les artisans de la victoire
En attaque, Nicolas Pépé s’est régalé dans cette partie. Le joueur d’Arsenal a largement tiré profit des espaces dans la défense algérienne. Par son jeu en mouvement, Pépé a déstabilisé une défense algérienne dépassé par les évènements. Une prestation aboutie pour l’attaquant d’Arsenal, avec à la clé une passe décisive et un but de belle facture. Un enroulé du pied gauche, qu’il avait manqué contre la Sierra-Leone lors de la deuxième journée.
En dehors de la faute commise par Déli Simon et qui a occasionné le pénalty pour les Algériens, le défense ivoirienne, privée d’Eric Bailly s’est bien tirée d’affaire. A droite, le capitaine Serge Aurier s’est fait respecter physiquement et à gauche, Ghislain Konan a épaté par ses qualités techniques. Le joueur de Reims a totalement désarçonné le système défensif algérien grâce à ses montées fulgurantes. Le premier rideau mis en place dans les couloirs par Djamel Belmadi a facilement été perforé par Ghislain Konan. Il a créé le surnombre en attaque. Ce qui a permis à Max Gradel et Sébastien Haller de se libérer des marquages de leur garde du corps.
Enfin Sangaré Badra Ali a rassuré ses coéquipiers et les Ivoiriens par des arrêts réflexes déterminants. Sur l’unique but algérien, il n’est nullement fautif. Le joueur de Jds Stas a retrouvé également la baraka sur le penalty de Mahrez après sa bourde contre la Sierra-Leone.