Digitalisation : Les outils développés par le Burida séduisent la Sacem
Le "zéro papier", ou encore la dématérialisation des procédures, fait partie des chantiers prioritaires que le Burida poursuit sous la houlette de son directeur général Karim Ouattara. Si cette démarche vise la modernisation et l’efficacité des services du Burida, il s’agit aussi de réaliser d’importantes économies tant sur les intrants que les fonds d’investissement.
Le jeudi 20 janvier, les dirigeants de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem) de France ont exprimé leur admiration et satisfaction pour les innovations techniques mises en place par le Burida.
Ce, à l’issue d’une séance de travail virtuelle entre la direction générale du Burida et la direction générale de la Sacem. Cette réunion avait pour objet de présenter les outils digitaux développés par le Burida pour son fonctionnement en vue de faire du zéro papier une réalité.
Ce moment a été ponctué par des échanges et des démonstrations techniques qui ont achevé de convaincre les responsables de la Sacem. Aussi ont-ils exprimé leur admiration et satisfaction pour ces innovations techniques mises en place par le Burida, tout en réitérant leur désir de bénéficier de cette technologie. La Sacem entend, en outre, entretenir une collaboration étroite avec le Burida pour un partage d'expériences et faire de cette entité ivoirienne chargée du droit d’auteur, le fer de lance des sociétés de gestion collective en Afrique.
C'est donc dans cet élan que la directrice générale de la Sacem, Cécile Rap-Veber s'est engagée à faire un lobbying pour donner l'occasion au Burida de présenter ses outils de gestion des métiers et de gestion administrative à la prochaine réunion du comité africain de la Confédération Internationale des Sociétés d'Auteurs et Compositeurs (Cisac), afin de partager cette technologie avec les sociétés sœurs.