Aimas/Initiative foi et communauté du Pepfar: Les leaders religieux comme des ambassadeurs de la lutte contre le Vih
Développer de nouveaux messages d’espoir, des supports de communication pour réduire la stigmatisation et améliorer la connaissance en matière de Vih et de l’observance du traitement en suivant le modèle de l’initiative Foi et Communauté, c’est le message issu de la Cop 21.
En 2020, 7070 personnes vivant avec le Vih ont abandonné les traitements anti-retro viraux, selon les résultats d'une enquête effectuée en Côte d'Ivoire sur les facteurs favorisant la sortie des patients du circuit des soins.
Pour faire face à cette situation, l’Initiative Foi et Communautés du Pepfar a exhorté hier, au Palm club-hôtel, les leaders religieux à s'associer à la campagne de sensibilisation en leur remettant des supports de communication.
Cela, en vue de sensibiliser les hommes de plus de 15 ans afin de leur faire comprendre l’épidémie. Il s'agit d'impliquer la communauté à cette campagne par le biais des structures confessionnelles.
Ce sont 4 affiches 40X60, deux jeux de cartes-conseils comportant 13 nouveaux messages d’espoir, deux capsules vidéo, 2 sketches audio et un guide d’utilisation de tous les supports qui seront distribués aux guides religieux et acteurs de la lutte contre le Vih-Sida.
Pour Pétronille Acray-Zengbé, vice-présidente du conseil d’administration de l’Agence ivoirienne de marketing social (Aimas), cet acte a été possible grâce à la longue et fructueuse collaboration qu’entretient l’Aimas avec le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle (Mshp-Cmu).
« l’Aimas s’engage à apporter aux partenaires de mise en œuvre de cette initiative, l’accompagnement nécessaire au cours de la diffusion, afin que ces nouveaux messages d’espoir aient un réel impact sur la cible qui est composée des hommes de plus de 15 ans et des guides religieux », a-t-elle déclaré.
Avant d’ajouter que la vision de l’Aimas pour 2023 est de contribuer à produire un impact mesurable sur le bien-être sanitaire des populations, par la promotion de la santé de la mère et de l’enfant, ainsi que la lutte contre le Vih et le Sida.
Dr Ehui Eboua, directeur coordonnateur du programme national de lutte contre le Sida (Pnls), a indiqué que cette remise de support de communication est l’aboutissement des réflexions sur l’évaluation de plan stratégique national 2016-2020.
« Contrairement aux autres années, il y avait beaucoup de communication. Mais ces dix dernières années, il y a eu un déficit de communication et une mauvaise perception du Sida », a-t-il évoqué.
Il a ajouté que c’est fort de tous ces constats, que le Pnls, a mis dans son plan stratégique national 2021-2025, les religieux au centre de la lutte.