Filière anacarde: Le bilan de l'année 2021 dressé
Hier, le gouvernement, selon son porte-parole, le ministre Amadou Coulibaly, a dressé le bilan 2021 de la filière anacarde et présenté les perspectives de l’année 2022.
On peut lire dans le communiqué que la campagne 2021 de commercialisation de la noix de cajou brute a été ouverte en février, avec un prix minimum bord champ de 305 FCfa/kg, sur la base d’un prix Caf de référence de 1 200 USD/T et une prévision de récolte de 900 000 tonnes. Au terme de la campagne, 968 676 tonnes de noix de cajou ont été enregistrées dans le circuit de commercialisation. Ce niveau de production, en lien avec des conditions climatiques favorables et de bonnes pratiques agricoles, correspond à une hausse de plus de 14% par rapport à la production totale commercialisée en 2020 qui était de 848 700 tonnes.Pour la campagne 2022, une production de 1 040 000 tonnes de noix brutes de cajou est projetée, soit quasiment le quart de la production mondiale. Aussi le Conseil des ministres d'hier a-t-il fixé l’ouverture de la campagne au 4 février et arrêté le barème et les prix ci-après, sur proposition du Conseil du coton et de l’anacarde : 305 FCfa/kg, prix plancher obligatoire aux producteurs, pour la noix de cajou bien séchée et bien triée, ne comportant aucune matière étrangère; 330 FCfa/kg, prix plancher obligatoire magasin intérieur ; 359 FCfa/kg, prix plancher obligatoire magasin usine ; 389 FCfa/kg, prix plancher obligatoire magasin portuaire.
Par ailleurs, le Conseil des ministres a instruit le ministre d’État chargé de l’Agriculture et l’ensemble des ministres concernés de prendre les dispositions appropriées pour renforcer la lutte contre l’exportation illicite des noix de cajou et suspendre l’application de la mesure de prélèvement du Bic sur le kilogramme de noix de cajou exporté, en vue de permettre aux opérateurs du secteur de faire face à la persistance de la pandémie de Covid-19 et d’assurer une bonne campagne 2022 de commercialisation de la noix brute de cajou.