Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a déclaré le 28 janvier 2022 que la demande d’un retrait des forces françaises n’était « pour le moment sur la table », selon France 24. Le chef de la diplomatie malienne laisse planer ainsi le doute sur l’issue que d’aucuns disent inévitable. Vu que que les autorités maliennes ont déjà obtenu le retrait des forces danoises le 27 janvier et celui des militaires suédois le 14 janvier.
Mettant ainsi en difficulté le projet français d’européaniser la présence militaire occidentale. Surtout que les Européens s’attendent à ce que le gouvernement malien rejette les prochains déploiements de forces européennes.
Dans sa déclaration à France 24, Abdoulaye Diop indique également que le Mali « n’exclut rein » dans ses relations avec Paris. Ce bout de phrase qui semble laisser la porte à des possibilités de négociation porte aussi la détermination de Bamako à demeurer inflexible... Surtout que l’on s’achemine vers un durcissement des sanctions européennes et ouest-africaines contre le pays.
