Contribution au développement : Les chambres consulaires nationales demandent l’appui financier de l’Etat
« Nous avons besoin de soutien même si nous sommes des patrons d’entreprises », a déclaré Faman Touré. Aussi, les trois chambres consulaires nationales déplorent-elles la suppression des centimes additionnelles.
En effet, face aux grands défis qui attendent la Côte d’Ivoire pour son émergence économique, sociale et environnementale, les chambres consulaires entendent prendre toute leur place dans tous les champs relevant de leurs compétences, citant entre autres, la transformation et la valorisation des matières premières Agro-Sylvo-Pastoraux par la mise en œuvre de projets et programmes spécifiques, la contribution à la création d’emplois stables et durables pour les jeunes et les femmes, la transformation progressive de l’économie informelle par un appui à la formalisation et à la structuration des Tpe et Pme, ainsi qu’à la transition numérique des entreprises pour renforcer leur productivité et leur résilience.
Mais aussi la prise en compte du concept du développement durable dans tous les secteurs de l’économie et l’amélioration de la compétitivité des entreprises ivoiriennes pour faire face à la globalisation de l’économie. « Convaincues qu’elles sont et demeurent incontournables dans le paysage économique de notre pays, nos chambres consulaires entendent unir leur forces pour parler d’une seule voix sur certains sujets inhérents à leur existence », a fait savoir Faman Touré.
Au cours de ce séminaire, il sera question de faire le diagnostic de la position institutionnelle des chambres consulaires nationales en réfléchissant à une stratégie commune de repositionnement, de réfléchir aux stratégies pour mieux accompagner le gouvernement dans sa mise en œuvre de la vision Côte d’Ivoire 2030 et réfléchir sur la problématique du financement des chambres consulaires nationales.
Sont attendus à ce séminaires, les élus des trois chambres consulaires nationales, des invités membres des organisations consulaires internationales (Cpccaf, Ccr-Uemoa, Fewacci), des membres de la société civile ivoirienne, des organisations professionnelles, ainsi que des représentants de l’Etat et des administrations publiques et des représentants des partenaires techniques et financiers.
Rappelons que les chambres consulaires nationales ont à leur actif, la mise en place des infrastructures d’envergure telles que le chemin de fer Abidjan-Niger, le wharf de Grand-Bassam, des entrepôts de stockage dans le domaine portuaire, le pesage des marchandises ayant accès au cordon douanier et la gestion de la main d’œuvre agricole dès 1960 à travers le syndicat interprofessionnel pour la main d’œuvre (Siamo).
Outre Faman Touré, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, cette conférence a été co-animée par les présidents des chambres nationales d’agriculture, Sindou Bamba, et des métiers et de l’artisanat, Kassou Bamba.
A noter que le séminaire de Yamoussoukro s’articulera autour du thème : « Vision Côte d’Ivoire 2030 : quelle contribution des chambres consulaires nationales ? ».