La Secrétaire d'État chargée de la Protection sociale, Clarisse Slaha Kayo Mahi a rencontré, les jeunes et la communauté musulmane. (Ph:Dr)
La Secrétaire d'État chargée de la Protection sociale, Clarisse Slaha Kayo Mahi a rencontré, vendredi 28 janvier 2022, les jeunes, la communauté musulmane et des chefs coutumiers Dan de la Sous-préfecture de Goulaleu dans le département de Danané. C’était une occasion pour Mme Clarisse Mahi d’inviter ces populations à faire du vivre ensemble, de la cohésion et de l’amour leur quotidien.
«Mon souhait le plus ardent est de voir les filles et fils de la région parler de la même voix. C'est pour cette raison, je fais appel à tout le monde quand je suis sollicitée», a déclaré Clarisse Slaha Kayo Mahi. Et de lancer cet appel : «Je commence par les cadres du même parti que moi, c'est-à-dire le Rhdp. Il faut que tous les cadres du parti des départements de Zouan-Hounien et Danané regardent dans la même direction. Après cette étape, j'irai vers les autres des partis frères pour qu'ensemble nous nous unissions pour bâtir notre région ». Non sans manquer de traduire sa reconnaissance à ces hôtes. « Je suis reconnaissante de tout ce que vous faites pour moi à travers les invocations des mannes et autres prières. Je suis venue vous souhaiter les vœux les meilleurs pour cette nouvelle année», a-t-elle indiqué.
Mahi Clarisse invite les populations de sa région à la cohésion. (Ph:Dr)
Aussi, devant les garants de la tradition, Clarisse Mahi a reconnu les problèmes liés à l’infrastructure routière du département pour lesquels, elle se bat sans relâche auprès des décideurs. «Nous sommes conscientes des problèmes de routes ici chez nous. Ce que la femme peut avoir, l'homme ne peut avoir. Restons soudés et continuons de prier afin que nous ayons tout ce que nous demandons aux autorités. Je me battrai pour que nous ayons nos routes bien faites. C'est l'un de mes soucis », a-t-elle soutenu. Pour son appui aux jeunes cadres, la Secrétaire d'État chargée de la Protection sociale dira ceci : «Je soutiens Edwige Diéty pour sa rigueur et son abnégation à aider la population. Je ne peux pas rivaliser ma fille. Je dois la soutenir avec force. Quand tu as l'opportunité d'aider les gens, fais-le. Nous voulons que les jeunes travaillent pour leurs parents. Si nous sommes nombreux à le faire, c'est la population qui en bénéficiera. Les gens ont peur de perdre leurs places, raison, pour laquelle, ils refusent de faire la promotion des jeunes». Face aux femmes, elle a supplié celles-ci à user de leur pouvoir divin pour ramener la paix et l'entente entre les frères de la région.
Sercom