Infrastructures routières : Le péage de Grand-Bassam achevé à 98%
Concernant le péage, Amédé Kouakou a expliqué qu'il va contribuer à « l'entretien des routes » et le reste des ressources récoltées va servir à entretenir des pistes rurales, notamment dans les zones de production agricole (café, cacao, etc.) et construire de nouvelles routes. Car, a-t-il noté, l'entretien annuel des routes coûte à l'État entre 245 et 280 milliards de FCfa.
« Une route est une infrastructure qu'on doit entretenir. C'est ce qui explique l'installation du péage. La vision du Chef de l'État est d'apporter le bien-être aux Ivoiriens et réduire le coût de la vie. En payant juste un peu, c'est pour avoir des routes praticables », a-t-il dit.
Environ 300 personnes sont employées sur le chantier dont 40% de main d'œuvre locale, a indiqué le ministre.
Selon lui, cette autoroute est une voie dont le trafic est extrêmement élevé, surtout les week-ends, soit plus de 10 000 véhicules par jour.
D'un coût de plus de 23 milliards de FCfa, la construction de cette infrastructure composée de 16 voies dont huit par sens, a débuté en 2015 avant de connaître un arrêt pour reprendre en 2019, a relevé le ministre Amédé Kouakou.
Après le péage, le ministre Amédé Kouakou a mis le cap sur l'axe Grand-Bassam - Mondoukou pour constater l'avancement des travaux du pont métallique datant de la période coloniale. « Le gouvernement a souhaité que ce pont rouillé soit repris et les travaux seront achevés à la fin de février. Une fois ce pont achevé, le Canal d'Assinie va retrouver toute sa largeur », a-t-il précisé.
La visite s'est achevée au niveau du deuxième tronçon de l'autoroute en construction qui part de Grand-Bassam à Samo, dans le cadre du corridor Abidjan - Lagos, le premier, notamment Abidjan - Grand-Bassam étant déjà construit.
Sercom