
Chantiers du 4è pont et de l'échangeur de Gesco: Le gouvernement exige l’amélioration de la sécurité des travailleurs
Lors de cette visite, le représentant du gouvernement a eu un échange avec l’entreprise en charge des travaux. A cette occasion, il lui a exigé l’amélioration de la sécurité des travailleurs. « Nous sommes venus voir l’entreprise pour lui demander de prendre toutes les dispositions pour ne plus qu’il y ait d’accidents et de morts sur ce chantier. C’est ce message que nous sommes venus leur porter », a été clair le ministre.
Avant de rassurer les partenaires financiers dont notamment la Banque africaine de développement (Bad) : « Nous allons veiller à ce qu’il y ait le moindre accident possible sur nos différents chantiers qu’ils ont à financer ».
Amédé Kouakou s’est dit tout de même satisfait de l’avancement des travaux de cette infrastructure qui est aussi importante pour les habitants des communes de Yopougon, d'Attécoubé, d'Adjamé et par ricochet de tout le District d’Abidjan.

Le ministre a par ailleurs évoqué le délai dans la conduite des travaux. Sur cette question, il a insisté à ce que l’entreprise soit dans le temps afin que l’infrastructure soit livrée à la fin de l’année 2022 pour ainsi être dans la vision du Chef de l’Etat.
L’on se souvient d’ailleurs que le Président de la République, Alassane Ouattara, avait annoncé lors de son message à la Nation, le 31 décembre 2021, que le 4è pont sera inauguré fin 2022. Le premier responsable de l’Equipement et de l’Entretien routier a fait savoir qu’il « reste très vigilant » quant à la tenue de ce délai.
Outre le 4è pont, il est revenu sur la question de la sécurité sur le chantier de l’échangeur de Gesco. Il a dit interpeller la société qui réalise les travaux de cette infrastructure à Yopougon, où il y a eu récemment un mort suite à un basculement.
Il faut le rappeler, le projet de construction du 4è pont est financé par la Banque africaine de développement (Bad). Ce partenaire technique de la Côte d’Ivoire, selon le ministre, est très sensible aux questions d’hygiène, de sécurité et d'environnement.
Ainsi, dit-il, s’il y a des accidents qui occasionnent des morts, cette situation va obliger l’institution financière à demander l’arrêt des travaux.