Métiers de la pâtisserie, cordonnerie, couture... : Pathé’O plaide pour l’insertion des enfants sourds
Pour la célébration de son 48e anniversaire le 4 février, l’École ivoirienne pour les sourds (Ecis) située à Yopougon, avait comme invité le couturier ivoiro-burkinabé Pathé’O.
Cet autodidacte, qui a réussi à se hisser au sommet de son art, constitue un exemple émoustillant que la direction de l’établissement a tenu à présenter à ses pensionnaires. Celui qui est parti de rien pour bâtir sa réputation d’habilleur de hautes personnalités, a partagé son expérience et prodigué de sages conseils à l’auditoire.
Il s’agit d’un choix opéré à dessein pour cet établissement qui expérimente dès cette année, la formation professionnelle dans des filières telles que la cordonnerie, la pâtisserie et la couture. « 48 ans après la création de l’école, force est de constater qu’elle peine à insérer ses pensionnaires dans le tissu socioprofessionnel. La plupart d’entre eux abandonnent l’école après la classe de Cm2 parce que le système n’est pas adapté à leur situation. C’est pourquoi nous avons décidé de leur apprendre un métier », a expliqué le directeur de l’établissement Okou Dieudonné. Qui a invité les entreprises à ouvrir les bras à ces enfants pour l’obtention de stages de perfectionnement et faciliter leur insertion socio professionnelle.
Un appel à la solidarité relayé par Pathé’O qui demande une mobilisation de tous pour offrir une chance à ces enfants défavorisés. « Avec leur handicap, ces enfants sont doublement défavorisés dans la société. Dans mon cas par exemple, je suis parti de rien, mais j’avais au moins la chance d’avoir toutes mes aptitudes et toutes mes facultés. Alors vous, comprenez que pour ces enfants, c’est deux fois plus difficile », a expliqué Pathé Ouédraogo.
Pour enclencher cet élan de solidarité, le talentueux styliste a promis introduire un plaidoyer auprès de l’Association des créateurs de mode de Côte d’Ivoire (Acmci) en faveur de ces enfants. Créé en 1974, il s’agit du seul établissement destiné à la formation des enfants sourds sur toute l’étendue du territoire national. Il accueille en moyenne 300 pensionnaires.
Il s’agit d’un choix opéré à dessein pour cet établissement qui expérimente dès cette année, la formation professionnelle dans des filières telles que la cordonnerie, la pâtisserie et la couture. « 48 ans après la création de l’école, force est de constater qu’elle peine à insérer ses pensionnaires dans le tissu socioprofessionnel. La plupart d’entre eux abandonnent l’école après la classe de Cm2 parce que le système n’est pas adapté à leur situation. C’est pourquoi nous avons décidé de leur apprendre un métier », a expliqué le directeur de l’établissement Okou Dieudonné. Qui a invité les entreprises à ouvrir les bras à ces enfants pour l’obtention de stages de perfectionnement et faciliter leur insertion socio professionnelle.
Un appel à la solidarité relayé par Pathé’O qui demande une mobilisation de tous pour offrir une chance à ces enfants défavorisés. « Avec leur handicap, ces enfants sont doublement défavorisés dans la société. Dans mon cas par exemple, je suis parti de rien, mais j’avais au moins la chance d’avoir toutes mes aptitudes et toutes mes facultés. Alors vous, comprenez que pour ces enfants, c’est deux fois plus difficile », a expliqué Pathé Ouédraogo.
Pour enclencher cet élan de solidarité, le talentueux styliste a promis introduire un plaidoyer auprès de l’Association des créateurs de mode de Côte d’Ivoire (Acmci) en faveur de ces enfants. Créé en 1974, il s’agit du seul établissement destiné à la formation des enfants sourds sur toute l’étendue du territoire national. Il accueille en moyenne 300 pensionnaires.