Droits de l’Homme: La Fondation Friedrich Naumann s’engage au renforcement des libertés individuelles
« L’indice des libertés de Freedom House indique qu’en 2021, la Côte d’Ivoire a enregistré 44/100 points avec 16/40 pour les droits politiques et 28/60 pour les libertés civiles », a déclaré Magloire N’Dehi, chef du bureau d’Abidjan de la Fondation Friedrich Naumann.
C’était à l’occasion de la conférence de presse qu’il a animée, récemment, au siège de cette fondation, à Abidjan-Cocody, où il a présenté son plan d’actions 2022.
Selon lui, il y a eu des avancées. Mais malgré ces efforts, la Côte d’Ivoire fait encore face à de nombreux défis, notamment en matière des droits civils et politiques. C’est pourquoi pour l’année 2022, en tant que Fondation politique libérale, son institution s’est donné pour mission de continuer son action de formation et d’éducation dans le pays.
« Nos actions seront donc axées sur la promotion des droits civils et politiques, particulièrement sur le pluralisme politique et la participation aux élections. Aussi sur les libertés d’expression et de réunion avec un accent sur le renforcement du leadership politique des jeunes cadres. Ce, en perspectives aux élections locales de 2023 et la présidentielle de 2025 », a-t-il indiqué. Avant d’ajouter : « Nous comptons également ouvrir le débat sur la libéralisation de la distribution des produits de presse dans la perspective de renforcer la liberté des entreprises de presse et le droit à l’information ».
Pour lui, sur la question des libertés économiques, la Côte d’Ivoire a fait globalement des progrès en se classant 91e sur 178 pays avec 61.7 points sur 100, selon le dernier rapport des libertés économiques et Heritage Foundation. Mais il convient de renforcer ces efforts particulièrement en matière de législation du travail où la Côte d’Ivoire a une note inférieure à la moyenne (48,9/100) et en matière de droits de propriété où la note est de 42,8/100.
« Nos programmes vont donc permettre de réfléchir sur la flexibilité du travail et la réforme de la fiscalité, notamment pour les très petites entreprises et les impôts sur les salaires. Globalement, nous auront à exécuter et appuyer plus d’une vingtaine de projets et activités en 2022 avec divers partenaires nationaux et internationaux ».
Pour Magloire N’Dehi, les sept fondations politiques allemandes : Friedrich-Ebert Stiftung (proche des socio-démocrates du Spd fondée en 1925) ; Friedrich Naumann Stiftung (proche du Parti libéral démocrate [Fdp] créée en 1958) ; Konrad-Adenauer Stiftung (proche des chrétiens-démocrates de la Cdu en 1964) ; Hanns Seidel Stiftung (proche de l’Union chrétienne-sociale [Csu] fondée en 1967) ; Regenbogen Stiftung devenue ensuite Heinrich Böll Stiftung (proche des Verts [Bündnis 90/Die Grünen] fondée en 1997) ; Rosa Luxemburg Stiftung (proche du parti communiste Die Linke officiellement reconnue en 1999 et depuis 30 juin 2018) ; Desiderius Erasmus Stiftung (reconnue comme fondation officielle proche du parti Alternative für Deutschland [Afd]) désormais éligible aux subventions publiques fédérales, sont des organisations représentatives des différentes visions politiques qui coexistent dans une démocratie.
« Elles font en cela un travail d’éducation à la citoyenneté complémentaire de celui des partis politiques et des autres institutions de l’Etat. Car leur travail est fondé sur ce pluralisme des idées dans la vie publique indispensable au bon fonctionnement de la démocratie. Ce modèle allemand, unique dans le monde, exprimé à travers des fondations politiques, peut inspirer nos Etats en Afrique. Notamment, la Côte d’Ivoire après 30 années d’instabilité pour construire une vraie citoyenneté active qui sert la démocratie. Car sans éducation politique, la démocratie n’est qu’un vain mot », a-t-il dit.
Présent en Côte d’Ivoire depuis novembre 1989, la Fondation Friedrich Naumann n’a cessé de multiplier les actions en faveur du renforcement du processus de démocratisation par la formation politique et l’éducation civique de nombreux Ivoiriens, et cadres politiques et de l’administration. Mais aussi repenser l’économie pour plus d’ouverture au monde et renforcer sa compétitivité.
Ce vaste programme devrait se poursuivre en 2022. Car, a-t-il dit, citant Jean Jaurès, « le premier des Droits de l’Homme est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée et la liberté de travail ».
Info : une correspondance particulière
Selon lui, il y a eu des avancées. Mais malgré ces efforts, la Côte d’Ivoire fait encore face à de nombreux défis, notamment en matière des droits civils et politiques. C’est pourquoi pour l’année 2022, en tant que Fondation politique libérale, son institution s’est donné pour mission de continuer son action de formation et d’éducation dans le pays.
« Nos actions seront donc axées sur la promotion des droits civils et politiques, particulièrement sur le pluralisme politique et la participation aux élections. Aussi sur les libertés d’expression et de réunion avec un accent sur le renforcement du leadership politique des jeunes cadres. Ce, en perspectives aux élections locales de 2023 et la présidentielle de 2025 », a-t-il indiqué. Avant d’ajouter : « Nous comptons également ouvrir le débat sur la libéralisation de la distribution des produits de presse dans la perspective de renforcer la liberté des entreprises de presse et le droit à l’information ».
Pour lui, sur la question des libertés économiques, la Côte d’Ivoire a fait globalement des progrès en se classant 91e sur 178 pays avec 61.7 points sur 100, selon le dernier rapport des libertés économiques et Heritage Foundation. Mais il convient de renforcer ces efforts particulièrement en matière de législation du travail où la Côte d’Ivoire a une note inférieure à la moyenne (48,9/100) et en matière de droits de propriété où la note est de 42,8/100.
« Nos programmes vont donc permettre de réfléchir sur la flexibilité du travail et la réforme de la fiscalité, notamment pour les très petites entreprises et les impôts sur les salaires. Globalement, nous auront à exécuter et appuyer plus d’une vingtaine de projets et activités en 2022 avec divers partenaires nationaux et internationaux ».
Pour Magloire N’Dehi, les sept fondations politiques allemandes : Friedrich-Ebert Stiftung (proche des socio-démocrates du Spd fondée en 1925) ; Friedrich Naumann Stiftung (proche du Parti libéral démocrate [Fdp] créée en 1958) ; Konrad-Adenauer Stiftung (proche des chrétiens-démocrates de la Cdu en 1964) ; Hanns Seidel Stiftung (proche de l’Union chrétienne-sociale [Csu] fondée en 1967) ; Regenbogen Stiftung devenue ensuite Heinrich Böll Stiftung (proche des Verts [Bündnis 90/Die Grünen] fondée en 1997) ; Rosa Luxemburg Stiftung (proche du parti communiste Die Linke officiellement reconnue en 1999 et depuis 30 juin 2018) ; Desiderius Erasmus Stiftung (reconnue comme fondation officielle proche du parti Alternative für Deutschland [Afd]) désormais éligible aux subventions publiques fédérales, sont des organisations représentatives des différentes visions politiques qui coexistent dans une démocratie.
« Elles font en cela un travail d’éducation à la citoyenneté complémentaire de celui des partis politiques et des autres institutions de l’Etat. Car leur travail est fondé sur ce pluralisme des idées dans la vie publique indispensable au bon fonctionnement de la démocratie. Ce modèle allemand, unique dans le monde, exprimé à travers des fondations politiques, peut inspirer nos Etats en Afrique. Notamment, la Côte d’Ivoire après 30 années d’instabilité pour construire une vraie citoyenneté active qui sert la démocratie. Car sans éducation politique, la démocratie n’est qu’un vain mot », a-t-il dit.
Présent en Côte d’Ivoire depuis novembre 1989, la Fondation Friedrich Naumann n’a cessé de multiplier les actions en faveur du renforcement du processus de démocratisation par la formation politique et l’éducation civique de nombreux Ivoiriens, et cadres politiques et de l’administration. Mais aussi repenser l’économie pour plus d’ouverture au monde et renforcer sa compétitivité.
Ce vaste programme devrait se poursuivre en 2022. Car, a-t-il dit, citant Jean Jaurès, « le premier des Droits de l’Homme est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée et la liberté de travail ».
Info : une correspondance particulière