Des déguerpis appellent le ministre Bruno Koné à la rescousse (Bavane)
Bingerville/Litige foncier : Une centaine d’acquéreurs d’une parcelle de 25 ha déguerpis, sollicitent Bruno Koné
Ils sont plus d’une centaine de personnes à acquérir chacun un terrain au quartier Adjin Palmeraie à Bingerville.
Certains d’entre eux y ont investi plus de 50 millions de FCfa. D’autres, entre une dizaine et une trentaine de millions de FCfa soit dans l’achat du terrain, soit dans la construction d’une maison, ou dans le début des travaux de construction d’une bâtisse.
Malheureusement, tous leurs investissements ont été détruits le lundi 7 février, suite à un déguerpissement fait sans préavis.
C’est ce qu'Adoubou Marc, porte-parole de ces acquéreurs qui se sont constitués en association dénommée « Association des résidents du quartier Adjin Palmeraie » a fait savoir aux journalistes le mardi 15 février, lors d’une conférence animée sur les ruines de leurs maisons.
Face à la presse, il a présenté la situation dans laquelle les acquéreurs se trouvent avant de lancer un appel au ministre Bruno Nabagné Koné, ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme.
« A 5h 30 du matin, le lundi 7février, nous avons été envahis par une troupe de corps habillés constitués de gendarmes et de policiers. Nous pensions qu’il y avait des djihadistes dans notre cité. Une heure après, nous voyons des machines qui arrivent et commencent à tout démolir sans aucun mot. Personne ne répondait à notre interrogation. Nous avons approché des gendarmes. Ces derniers nous font comprendre qu’ils ont reçu des ordres. Rien d’autres », a expliqué le porte-parole qui avait presque des larmes aux yeux.
Poursuivant, au nom de ses camarades dont certains semblaient désemparés, il a lancé un appel au ministre Bruno Koné à qui il demande diligence afin de trouver une issue favorable à leur situation. « Monsieur le ministre Bruno Nabagné Koné, nous vous savons homme de rigueur et de solidarité. Nous vos parents ivoiriens, subissons une injustice sans pareil. Nos terrains, maisons et autres bâtisses viennent d’être détruits sans aucune autre forme de respect comme si nous étions des sous hommes. Pourtant, nous ne sommes de vulgaires personnes. Ici, nous avons des hauts cadres et personnalités de ce pays », a-t-il présenté.
Avant de souligner qu’ils ont acquiert leurs biens de façon légale. « Nous avons acheté nos différents terrains légalement. Nous avons nos papiers afférant et l’acquisition des Acd sont en cours. Nous demandons au ministre Bruno Koné de prendre le dossier en main afin que nous ayons gain de cause. Et surtout sachions réellement la raison de cette casse de nos biens » ? a-t-il lancé.
Malheureusement, tous leurs investissements ont été détruits le lundi 7 février, suite à un déguerpissement fait sans préavis.
C’est ce qu'Adoubou Marc, porte-parole de ces acquéreurs qui se sont constitués en association dénommée « Association des résidents du quartier Adjin Palmeraie » a fait savoir aux journalistes le mardi 15 février, lors d’une conférence animée sur les ruines de leurs maisons.
Face à la presse, il a présenté la situation dans laquelle les acquéreurs se trouvent avant de lancer un appel au ministre Bruno Nabagné Koné, ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme.
« A 5h 30 du matin, le lundi 7février, nous avons été envahis par une troupe de corps habillés constitués de gendarmes et de policiers. Nous pensions qu’il y avait des djihadistes dans notre cité. Une heure après, nous voyons des machines qui arrivent et commencent à tout démolir sans aucun mot. Personne ne répondait à notre interrogation. Nous avons approché des gendarmes. Ces derniers nous font comprendre qu’ils ont reçu des ordres. Rien d’autres », a expliqué le porte-parole qui avait presque des larmes aux yeux.
Poursuivant, au nom de ses camarades dont certains semblaient désemparés, il a lancé un appel au ministre Bruno Koné à qui il demande diligence afin de trouver une issue favorable à leur situation. « Monsieur le ministre Bruno Nabagné Koné, nous vous savons homme de rigueur et de solidarité. Nous vos parents ivoiriens, subissons une injustice sans pareil. Nos terrains, maisons et autres bâtisses viennent d’être détruits sans aucune autre forme de respect comme si nous étions des sous hommes. Pourtant, nous ne sommes de vulgaires personnes. Ici, nous avons des hauts cadres et personnalités de ce pays », a-t-il présenté.
Avant de souligner qu’ils ont acquiert leurs biens de façon légale. « Nous avons acheté nos différents terrains légalement. Nous avons nos papiers afférant et l’acquisition des Acd sont en cours. Nous demandons au ministre Bruno Koné de prendre le dossier en main afin que nous ayons gain de cause. Et surtout sachions réellement la raison de cette casse de nos biens » ? a-t-il lancé.