Production de noix de cajou : Bêh Soro, président de l’organisation livre ses ambitions

Bêh Soro, président de la Fédération nationale des unions régionales des sociétés coopératives des producteurs d’anacarde, nouveau président de l'Organisation interprofessionnelle agricole (Oia) Anacarde. (Ph: Dr)
Bêh Soro, président de la Fédération nationale des unions régionales des sociétés coopératives des producteurs d’anacarde, nouveau président de l'Organisation interprofessionnelle agricole (Oia) Anacarde. (Ph: Dr)
Bêh Soro, président de la Fédération nationale des unions régionales des sociétés coopératives des producteurs d’anacarde, nouveau président de l'Organisation interprofessionnelle agricole (Oia) Anacarde. (Ph: Dr)

Production de noix de cajou : Bêh Soro, président de l’organisation livre ses ambitions

Le 17/02/22 à 09:19
modifié 18/02/22 à 15:26
Le Président de l’Oia Anacarde livre ses premières batailles pour faire grimper la production et surtout être en phase avec des objectifs du gouvernement Patrick Achi.
L’Organisation interprofessionnelle agricole (Oia) Anacarde a un nouveau président en la personne de Bêh Soro, par ailleurs, président de la Fédération nationale des unions régionales des sociétés coopératives des producteurs d’anacarde dans les 19 régions productrices d’anacarde en Côte d’Ivoire.

Dans un entretien réalisé par nos confrères d’Afrique54.net, il a livré ses ambitions pour le secteur et partagé quelques difficultés de la filière.

Pour lui, sa mission première à la tête de l’organisation est de valoriser la chaîne de valeur à tous les niveaux. Ce, en mettant en place un système visant à améliorer les conditions de vie des 450 000 producteurs, à veiller à la l’utilisation des bonnes pratiques agricoles, à proposer des produits de qualité aux acheteurs et aux exportateurs pour développer leurs activités, tout en préservant ou en améliorant le label ivoire existant.

Au cours de son entretien, le président de l’Oia Anacarde n’a pas manqué de saluer la reconduction du prix bord champ de la noix de cajou à 305 FCfa par le gouvernement. Au moment où le prix résiduel pressentit était de 293 FCfa. C’est selon lui, une manière pour l’Etat de faire face aux difficultés des producteurs face au Covid-19 qui a fait grimper les charges portuaires sur les exportations.

Aussi, Bêh Soro est-il revenu sur les difficultés auxquelles le secteur est confronté. Il s’agit, entre autres, de la productivité et la qualité de la noix du fait du climat qui varie par région. « La Côte d’Ivoire compte 19 régions et les rendements varient d’un verger à un autre », précise-t-il. Avant d’indiquer que les producteurs utilisent les semences à leur portée pour constituer leur verger.

Une situation qui crée des différences en termes de sélection des plants. Cette situation, indique le président de l’Oia Anacarde, réduit le rendement moyen national parce que la « Côte d’Ivoire produit 500 kilos à l’hectare là où l’Inde fait 5 tonnes à l’hectare ». C’est pour cette raison qu’il envisage de trouver une ou des variétés pouvant s’adapter, notamment à chaque région pour sauver le label Ivoire.

Par ailleurs, le président de l’Oia Anacarde entend accroître le taux de transformation de la noix de cajou de 14% en 2020 à 50%. Un objectif fixé par l’Etat de Côte d’Ivoire qu’il s’engage à contribuer à atteindre grâce à l’appui du gouvernement du Premier ministre Patrick Achi.


Le 17/02/22 à 09:19
modifié 18/02/22 à 15:26