Education inclusive: Les handicapés attirent l'attention des gouvernants sur leur meilleure prise en compte
Une conférence a réuni mercredi des handicapés à Abidjan en marge de la 2è édition du Sommet mondial sur le handicap en Suisse.
« Investir dans l’éducation inclusive pour réduire les inégalités sociales ». Tel est le thème autour duquel s’est déroulée, le 17 février 2022, à Abidjan-Cocody, une conférence hybride en marge du 2è Sommet mondial sur le handicap, à Genève en Suisse.
Une grande rencontre qui a été organisée par l’Ong internationale basée aux Etats-Unis, Disability, inclusive development programs and services (Didepas).
Il s’agit pour ces personnes, au cours des débats, d’exposer leurs préoccupations aux gouvernants notamment sur la problématique de l’éducation inclusive. « Nous voulons attirer l’attention des autorités ivoiriennes pour que tout ce qui concerne l’amélioration du bien-être des personnes en situation de handicap soit pris en compte de manière effective. Parce qu’il y a beaucoup de promesses mais peu d’actions », a clarifié Jean Paul Volou, vice-président de l’Organisation internationale de développement économique, social et humanitaire (Oides) et le Didepas.
Les échanges autour du thème mentionné plus haut a permis à des spécialistes en handicap interdisciplinaire et des éminents chercheurs, invités, d’apprécier le système éducatif en Côte d’Ivoire et de faire des propositions pour qu'elle soit plus inclusive au profit des handicapés.
Diomandé Mehenou Isidore, professeur titulaire en médecine, président de l’Ong Santé-Education-Développement Côte d’Ivoire (Ong Sed-Ci), a relevé les forces et les faiblesses de cette éducation et fait des recommandations pour réparer les inégalités sociales. Comme recommandations, il a proposé l’implantation des structures spécialisées et un cadre scolaire unique pour tous les enfants, ainsi que la poursuite de l’intégration des enfants des structures islamiques dans les structures formelles. Sans oublier la multiplication des établissements d’accueil des sourds et des aveugles.
Quant au Dr Tano Jean-Jacques Angoua, enseignant-chercheur, linguiste spécialisé dans la description et l’usage des langues et des signes, il a surtout révélé que « plus de 48 000 personnes handicapées sont hors du système éducatif », en raison de l’insuffisance de structures d’accueil.
Aussi a-t-il mentionné qu’après le cycle primaire, aucune autre école spécialisée en Côte d’Ivoire pour accueillir les tout-petits dans cette situation pour l’enseignement secondaire et supérieur. L’éducation inclusive mise en place par le gouvernement ivoirien, selon lui, devra garantir une éducation de qualité pour tous les enfants. Pourtant, elle rencontre plusieurs problèmes. « Il faut repenser le système pour penser l’éducation inclusive », souhaite-t-il.
En 2018, a eu lieu un premier Sommet dont les conclusions n’ont pas été bien suivies, a rappelé M. Jean-Paul Volou. Il était demandé par exemple de faciliter l’accès aux bâtiments et voies publics aux handicapés par un réaménagement. D’où l’organisation d’un deuxième Sommet qui prend fin la semaine prochaine.
Il s’agit pour ces personnes, au cours des débats, d’exposer leurs préoccupations aux gouvernants notamment sur la problématique de l’éducation inclusive. « Nous voulons attirer l’attention des autorités ivoiriennes pour que tout ce qui concerne l’amélioration du bien-être des personnes en situation de handicap soit pris en compte de manière effective. Parce qu’il y a beaucoup de promesses mais peu d’actions », a clarifié Jean Paul Volou, vice-président de l’Organisation internationale de développement économique, social et humanitaire (Oides) et le Didepas.
Les échanges autour du thème mentionné plus haut a permis à des spécialistes en handicap interdisciplinaire et des éminents chercheurs, invités, d’apprécier le système éducatif en Côte d’Ivoire et de faire des propositions pour qu'elle soit plus inclusive au profit des handicapés.
Diomandé Mehenou Isidore, professeur titulaire en médecine, président de l’Ong Santé-Education-Développement Côte d’Ivoire (Ong Sed-Ci), a relevé les forces et les faiblesses de cette éducation et fait des recommandations pour réparer les inégalités sociales. Comme recommandations, il a proposé l’implantation des structures spécialisées et un cadre scolaire unique pour tous les enfants, ainsi que la poursuite de l’intégration des enfants des structures islamiques dans les structures formelles. Sans oublier la multiplication des établissements d’accueil des sourds et des aveugles.
Quant au Dr Tano Jean-Jacques Angoua, enseignant-chercheur, linguiste spécialisé dans la description et l’usage des langues et des signes, il a surtout révélé que « plus de 48 000 personnes handicapées sont hors du système éducatif », en raison de l’insuffisance de structures d’accueil.
Aussi a-t-il mentionné qu’après le cycle primaire, aucune autre école spécialisée en Côte d’Ivoire pour accueillir les tout-petits dans cette situation pour l’enseignement secondaire et supérieur. L’éducation inclusive mise en place par le gouvernement ivoirien, selon lui, devra garantir une éducation de qualité pour tous les enfants. Pourtant, elle rencontre plusieurs problèmes. « Il faut repenser le système pour penser l’éducation inclusive », souhaite-t-il.
En 2018, a eu lieu un premier Sommet dont les conclusions n’ont pas été bien suivies, a rappelé M. Jean-Paul Volou. Il était demandé par exemple de faciliter l’accès aux bâtiments et voies publics aux handicapés par un réaménagement. D’où l’organisation d’un deuxième Sommet qui prend fin la semaine prochaine.