Lutte contre la vie chère : Le CNLVC recueille les informations sur les produits de grande consommation et sensibilise les commerçants

Dr Ranie-Didice Bah-Koné au marché gouro d'Adjamé
Dr Ranie-Didice Bah-Koné au marché gouro d'Adjamé
Dr Ranie-Didice Bah-Koné au marché gouro d'Adjamé

Lutte contre la vie chère : Le CNLVC recueille les informations sur les produits de grande consommation et sensibilise les commerçants

Le 22/02/22 à 08:59
modifié 23/02/22 à 11:26
Dr Ranie-Didice Bah-Koné, Secrétaire exécutif du Conseil national de lutte contre la vie chère (Cnlvc) était sur le terrain, le lundi 21 février 2022. Et ce, pour recueillirdles informations sur certains produits de grande consommation. Il s’agit de l'huile, du cube Maggi ou encore la viande. « Ces prix sont effectivement en hausse », a-t-elle reconnu. Et de préciser : « Il ne s’agit pas d'une flambée générale des prix. On a pu observer que le prix de certains produits comme l’oignon, le sucre ou encore le gombo, connaissent une stabilité ».

Dr Ranie-Didice Bah-Koné
Dr Ranie-Didice Bah-Koné



Il faut noter que face à cette inquiétude grandissante, le Gouvernement à travers le Ministère du Commerce et de l’Industrie en liaison avec le Conseil National de lutte contre la Vie chère, a décidé de rencontrer les acteurs en se rendant au marché Gouro d’Adjamé. C’est pourquoi, Dr Ranie-Didice Bah-Koné s’est rendue au Marché gouro d’Adjamé pour s’entretenir avec le bureau de la nouvelle Coopérative de commercialisation de produits vivriers (Cocoprovi). Et surtout constaté de visu les prix des denrée de première nécessité.

Après le constat sur le terrain, elle a invité les commerçants à adopter des comportements responsables. « Certes la conjoncture internationale n'est pas favorable, mais il ne faut pas en rajouter », a-t-il déclaré. Et de prévenir : « Toute pratique spéculative est punie par la loi. Le Ministère du Commerce et de l’Industrie veille. Les commerçants qui s’adonnent à des hausses abusives risquent des sanctions ».

C’est le lieu de souligner qu’à l’instar des autres pays du monde, la Côte d’Ivoire n’échappe pas à ce phénomène lié à la conjoncture mondiale relativement à l’augmentation des produits de première nécessité. Perturbations de la chaîne d’approvisionnement, hausse des cours mondiaux, chocs climatiques, augmentation du coût du fret ou encore fermeture des frontières avec les pays voisins, sont autant d’éléments explicatifs qui menace le panier de la ménagère et qui exaspèrent les populations.

Rappelons que le Conseil national de lutte contre la Vie Chère (Cnlvc) a pour mission principale d’assurer la coordination et le suivi de la mise en œuvre des stratégies de lutte contre la vie chère définies par le Gouvernement ivoirien.

Fratmat.info avec CNLVC



Le 22/02/22 à 08:59
modifié 23/02/22 à 11:26