Agro-business : Le Procureur de la République déclenche des poursuites pénales contre “RESPIIDIA WORLD Group Sarl” et “AGRIBIZNET”
Les dirigeants sociaux des entreprises “RESPIIDIA WORLD Group Sarl” et “AGRIBIZNET” opérant dans le domaine de l’agro-business seront devant le Tribunal correctionnel du Tribunal de 1ère Instance d’Abidjan. Cette information est rapportée par un communiqué du Procureur de la République en date du 22 février 2022. Ces responsables sociaux seront donc jugés devant ce tribunal.
A cette occasion, le Procureur de la République d’Abidjan a invité toutes les « personnes tant physiques que morales ayant personnellement souffert d’un préjudice causé par cette vaste escroquerie, et désirant se constituer partie civile à le faire le 10 mars 2022 ». Et de préciser que les personnes concernées devront le faire à partir de 14 heures dans la salle d’audience du Palais de Justice d’Abidjan-Plateau.
Il faut indiquer qu’en juillet 2020, le gouvernement ivoirien s’était ouvertement prononcé sur la question du phénomène de placement d’argent dans l'agrobusiness.
Au cours du Conseil des ministres du 8 juillet 2020, le gouvernement ivoirien s’était prononcé sur ce phénomène. Extrait de la communication relative à la recrudescence des activités illégales de placement d’argent dans l'agrobusiness, une activité dynamique depuis plusieurs années maintenant :
« En dépit des mesures arrêtées par le Gouvernement pour lutter contre le phénomène de placements illégaux d’argent ou de sociétés dites d’agrobusiness apparu entre 2016 et 2017, de nouveaux acteurs ont vu le jour sous forme de marketing de réseau. Ces structures, qui proposent des souscriptions en ligne, assorties de promesses d’importants retours sur investissement, par le biais de sites internet, n’ont pas de localisation géographique connue en Côte d’Ivoire contrairement aux sociétés d’agrobusiness localisables par une implantation physique. Environ 30 000 personnes sur le territoire national ont souscrit aux services de ces structures.
Aussi, au regard des risques réels que présentent ces activités illégales de placement financier et, dans le but de protéger l’épargne des populations, le Conseil ordonne la cessation immédiate de toutes ces activités ainsi que la fermeture des sites internet concernés. Il enjoint également aux promoteurs de restituer intégralement, à chaque adhérent, le capital souscrit, sous peine de poursuites judiciaires.
Le Conseil invite, par ailleurs, les populations à plus de vigilance et de prudence en évitant toute opération de placement de leur épargne dans ce type d’activité. »
Il faut indiquer qu’en juillet 2020, le gouvernement ivoirien s’était ouvertement prononcé sur la question du phénomène de placement d’argent dans l'agrobusiness.
Au cours du Conseil des ministres du 8 juillet 2020, le gouvernement ivoirien s’était prononcé sur ce phénomène. Extrait de la communication relative à la recrudescence des activités illégales de placement d’argent dans l'agrobusiness, une activité dynamique depuis plusieurs années maintenant :
« En dépit des mesures arrêtées par le Gouvernement pour lutter contre le phénomène de placements illégaux d’argent ou de sociétés dites d’agrobusiness apparu entre 2016 et 2017, de nouveaux acteurs ont vu le jour sous forme de marketing de réseau. Ces structures, qui proposent des souscriptions en ligne, assorties de promesses d’importants retours sur investissement, par le biais de sites internet, n’ont pas de localisation géographique connue en Côte d’Ivoire contrairement aux sociétés d’agrobusiness localisables par une implantation physique. Environ 30 000 personnes sur le territoire national ont souscrit aux services de ces structures.
Aussi, au regard des risques réels que présentent ces activités illégales de placement financier et, dans le but de protéger l’épargne des populations, le Conseil ordonne la cessation immédiate de toutes ces activités ainsi que la fermeture des sites internet concernés. Il enjoint également aux promoteurs de restituer intégralement, à chaque adhérent, le capital souscrit, sous peine de poursuites judiciaires.
Le Conseil invite, par ailleurs, les populations à plus de vigilance et de prudence en évitant toute opération de placement de leur épargne dans ce type d’activité. »