Droits des inscriptions des examens à grands tirages : Plus de 3 milliards de fcfa collectés en trois mois

La Ministre de l’Éducation nationale et de l'Alphabétisation, Mariatou Koné. (Ph:Dr)
La Ministre de l’Éducation nationale et de l'Alphabétisation, Mariatou Koné. (Ph:Dr)
La Ministre de l’Éducation nationale et de l'Alphabétisation, Mariatou Koné. (Ph:Dr)

Droits des inscriptions des examens à grands tirages : Plus de 3 milliards de fcfa collectés en trois mois

Le 04/03/22 à 16:22
modifié 05/03/22 à 11:14
La décision prise par Mariatou Koné, Ministre de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation, de payer les frais d’examen en ligne sur le serveur de la Banque du Trésor porte ses fruits. A en croire le bilan dressé par le Trésor public à la faveur de son séminaire bilan tenu les 24 et 25 février 2022 à Yamoussoukro.

En effet, selon Assahoré Konan Jacques, Directeur général de cette Institution, l’expérimentation réussie de cette plateforme dans le cadre du paiement des droits d’examen du CEPE, du BEPC et du BAC a permis à 1 277 991 élèves, soit 82,49% de la population cible, de s’acquitter de cette formalité, au 31 janvier 2022, représentant un montant de 3 442 647 500 FCFA de recettes en l’espace de trois mois.

Cette mesure de la Ministre de l’Education Nationale et de l’Aphabétisation aura permis au Trésor public de renforcer sa capacité de mobilisation des recettes, grâce aux flux financiers générés par la plateforme électronique.

Ainsi, plus d’intermédiaires dans le recouvrement et la gestion des recettes de services, les fonds atterrissent directement dans les caisses de l’État à travers le Trésor public.

Pour rappel, c’est dans un Arrêté N°0093/Mena/CAB du 12 octobre 2021 consacrant la suppression des cotisations exceptionnelles et fixant le régime des droits liés à la scolarisation des élèves, en son article 4, qu’il a été fait mention que les frais d’examen sont payés en ligne sur le serveur de la Banque du Trésor. Ministre de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné, s’était ainsi inscrite dans la dynamique impulsée par l’État, en matière de digitalisation des prestations et services de l’Administration publique, au profit des citoyens. Les résultats obtenus par ce mode de recouvrement prouvent que la Ministre Mariatou Koné a vu juste.

Tout porte à croire que si tous les services publics s’approprient TrésorPay-TrésorMoney, l’on pourrait assister à une optimisation des recettes non fiscales de l’État.

Sercom


Le 04/03/22 à 16:22
modifié 05/03/22 à 11:14