Travail décent en Afrique : Un appel à l’union pour consolider les acquis
L’Organisation internationale du travail (Oit) a organisé un forum régional tripartite de partage de connaissance du 13 au 15 novembre 2024, à Abidjan-Plateau. Ce, afin de faciliter l’identification d’approches innovantes pour lutter contre l’informalité et de systématiser la diversité des expériences et des priorités des mandants.
Lors de la cérémonie de clôture tenue le 15 novembre, Mme N’Deye Coumba Diouf, directrice du bureau pays, a, au nom de la directrice générale de l’Oit pour l’Afrique, lancé un appel aux parties prenantes à la cohésion en vue de faciliter la mise en œuvre des accords.
« Il est essentiel de consolider les connaissances et les stratégies partagées ici en plan d'actions concrètes qui respectent les besoins et contextes uniques de chaque pays africain. Vos gouvernements, institutions et organisations ont déjà entrepris des efforts importants à cet égard. Et nous sommes impatients d'approfondir cette collaboration avec l'Oit pour soutenir l'extension de ces efforts », a-t-elle déclaré.
Pour elle, tant que le continent détient les niveaux d'emplois informels les plus élevés au monde, les délégations tripartites africaines devront avoir une voix importante. Qui permettra de créer et de renforcer des cadres réglementaires et des incitations qui encourageront la formalisation, particulièrement dans les micros, petites et moyennes entreprises et promouvront le travail décent.
Ces politiques doivent privilégier des voies claires vers la formalisation, notamment l'accès au financement et à la protection sociale pour les travailleurs lors de leur transition vers un emploi formel et sécurisé. « Je vous exhorte tous à établir des jalons concrets pour suivre les progrès de vos stratégies de formalisation ». Elle a également souligné que l'Oit sera disponible en fournissant l'assistance technique, les ressources et les plateformes nécessaires à une collaboration et à un partage de connaissance continus.
Recommandations
Au terme de ce forum, plusieurs recommandations ont été faites. Il s’agit notamment de renforcer l'engagement politique, instaurer la confiance, développer et promouvoir la culture de la formalité, organiser et responsabiliser les travailleurs et les unités économiques de l'économie informelle, et faciliter leur accès à un dialogue social efficace ; faire de la transformation structurelle, des politiques sectorielles et de la productivité pour promouvoir la croissance inclusive et le travail décent...
« Il est essentiel de consolider les connaissances et les stratégies partagées ici en plan d'actions concrètes qui respectent les besoins et contextes uniques de chaque pays africain. Vos gouvernements, institutions et organisations ont déjà entrepris des efforts importants à cet égard. Et nous sommes impatients d'approfondir cette collaboration avec l'Oit pour soutenir l'extension de ces efforts », a-t-elle déclaré.
Pour elle, tant que le continent détient les niveaux d'emplois informels les plus élevés au monde, les délégations tripartites africaines devront avoir une voix importante. Qui permettra de créer et de renforcer des cadres réglementaires et des incitations qui encourageront la formalisation, particulièrement dans les micros, petites et moyennes entreprises et promouvront le travail décent.
Ces politiques doivent privilégier des voies claires vers la formalisation, notamment l'accès au financement et à la protection sociale pour les travailleurs lors de leur transition vers un emploi formel et sécurisé. « Je vous exhorte tous à établir des jalons concrets pour suivre les progrès de vos stratégies de formalisation ». Elle a également souligné que l'Oit sera disponible en fournissant l'assistance technique, les ressources et les plateformes nécessaires à une collaboration et à un partage de connaissance continus.
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Au terme de ce forum, plusieurs recommandations ont été faites. Il s’agit notamment de renforcer l'engagement politique, instaurer la confiance, développer et promouvoir la culture de la formalité, organiser et responsabiliser les travailleurs et les unités économiques de l'économie informelle, et faciliter leur accès à un dialogue social efficace ; faire de la transformation structurelle, des politiques sectorielles et de la productivité pour promouvoir la croissance inclusive et le travail décent...