Sécurité maritime/Régime de la responsabilité civile dans les ports : Des magistrats de 25 pays renforcent leurs capacités à Abidjan
L’Institut de Sécurité Maritime Interrégionale (Ismi) de l’Académie Régionale des Sciences et Techniques de la Mer (Arstm) a organisé du 11 au 15 Novembre 2024, dans ses locaux à Yopougon, un stage de formation sur « Le Régime de la responsabilité civile dans les ports pour Les Magistrats ». Financé par l’Office Fédéral Allemand des Affaires Etrangères (Gffo), sous la direction de l'Institut des Nations Unies pour la Formation et la Recherche (Unitar), ce stage intervient dans le cadre du projet Safe Port. Il a pour objectif de fournir aux participants, les outils nécessaires pour comprendre les enjeux économiques, afin d’appréhender les normes juridiques qui régissent la question de la responsabilité civile pour une gestion plus efficiente des litiges portuaires. Les participants, au nombre de 25 personnes sont issus de différents Etats francophones et lusophones membres de la Cedeao et de la Ceeac.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Commandant Modeste Kouadio, Coordonnateur pédagogique à l’Ismi, représentant le Colonel Lazare Abé Aké, Directeur de l’institut. Il a souligné que cette formation vise à élever les normes de sûreté portuaire, à un niveau international, notamment en abordant les risques environnementaux et humains. Il a souligné que la position géostratégique du golfe de Guinée, qui se situe parmi les principales régions économiques mondiales (Europe, Amérique, Asie), en fait un hub maritime de premier plan. « Environ 90 % des exportations des États de la région transitent par voie maritime, mettant en évidence le rôle essentiel des ports dans le développement socio-économique de ces pays », a-t-il noté.
Cependant, précise-t-il, la croissance rapide du trafic, la complexité accumulée des échanges et l’augmentation des activités portuaires, génèrent de nombreux contentieux liés à la responsabilité civile portuaire. Ces litiges couvrent divers sujets : dégradations des infrastructures, dommages aux navires et marchandises, pollution, épaves maritimes, créances maritimes et non-respect de la règlementation. « La gestion de ces litiges comporte des aspects techniques et juridiques complexes qui nécessitent une spécialisation des acteurs en en charge de la gestion des litiges parmi lesquels figurent les magistrats. Ce qui justifie l’organisation de cet atelier », a-t-il poursuivi.
Cependant, précise-t-il, la croissance rapide du trafic, la complexité accumulée des échanges et l’augmentation des activités portuaires, génèrent de nombreux contentieux liés à la responsabilité civile portuaire. Ces litiges couvrent divers sujets : dégradations des infrastructures, dommages aux navires et marchandises, pollution, épaves maritimes, créances maritimes et non-respect de la règlementation. « La gestion de ces litiges comporte des aspects techniques et juridiques complexes qui nécessitent une spécialisation des acteurs en en charge de la gestion des litiges parmi lesquels figurent les magistrats. Ce qui justifie l’organisation de cet atelier », a-t-il poursuivi.