Sécurisation foncière: La Banque mondiale satisfaite de la conduite des opérations à Aboudé-Kouassikro

Les dirigeants de l'Afor et leurs hôtes ont procédé à une remise de certificats fonciers. (Ph: Dr)
Les dirigeants de l'Afor et leurs hôtes ont procédé à une remise de certificats fonciers. (Ph: Dr)
Les dirigeants de l'Afor et leurs hôtes ont procédé à une remise de certificats fonciers. (Ph: Dr)

Sécurisation foncière: La Banque mondiale satisfaite de la conduite des opérations à Aboudé-Kouassikro

Le 07/03/22 à 20:52
modifié 07/03/22 à 21:06
Une délégation de hauts responsables de la Banque mondiale, composée de directeurs exécutifs du Conseil d’administration, de la directrice des Opérations-pays en Côte d’Ivoire, Mme Coralie Gervers, et de l’administrateur pour la Côte d’Ivoire, Alphonse Kouagou, était dans la petite localité d’Aboudé-Kouassikro (Agboville), le 4 mars 2022 !

Ce petit monde, accompagné par le président du Conseil de surveillance, le général Gervais Kouassi, est venu sur le terrain pour voir comment se porte le Projet d’amélioration et de mise en œuvre de la politique foncière rurale de Côte d’Ivoire (Pamofor) dont la Banque mondiale est le bailleurs de fonds.

Le sentiment des hôtes de marque à l’issue de la visite : le Pamofor se déroule bien. En témoigne l’Administrateur pour la Côte d’Ivoire, Alphonse Kouagou, qui a déclaré que « nous sommes rassurés que le projet est parfaitement exécuté en Côte d’Ivoire selon les attentes de la Banque mondiale (...) ».

Mêmes observations pour l’administrateur pour la France, Arnaud Fernand Buisse. Il fait savoir que la délégation a « particulièrement apprécié la séance publique d’approbation d’un dossier de Certificat foncier par le Comité villageois de gestion foncière rurale».

L’administrateur de la Banque mondiale pour la France est d’autant plus satisfait que les délibérations auxquelles la délégation a assisté sont similaires à ce qui se fait dans cette institution de Bretton Woods. D’où ses encouragement aux populations rurales et à l’Agence foncière rurale à « poursuivre sur cette voie pour renforcer la paix et la cohésion sociale en Côte d’Ivoire ».

Les dirigeants de l’Afor ont donc eu le nez creux en organisant en présence des administrateurs de la Banque mondiale une séance publique d’approbation d’un dossier de Certificat foncier. Cela a eu l’avantage de les convaincre de la transparence qui caractérise les délibérations.

Si le bailleur de fonds est satisfait de la conduite des opérations de la phase pilote du Pamofor, cela est de bon augure pour le financement de la phase d’extension du projet à plusieurs autres régions du pays. Et c’est cela l’enjeu pour la Côte d’Ivoire, auquel le directeur général de l’Afor veille. Bamba Cheick Daniel a appelé ses hôtes à ne pas se focaliser sur les chiffres de la phase pilote, mais plutôt sur les acquis.

Ces acquis qu’il faut sans tarder capitaliser pour lancer l’opération de sécurisation foncière rurale à une échelle plus élargie, en appelle-t-il. Il les a rassurés sur le fait que le travail se poursuit. « Dans chacune des localités retenues pour la phase pilote, les Comités sous-préfectoraux et villageois sont à la tâche. Grâce au Pamofor, la Côte d’Ivoire dispose aujourd’hui du socle institutionnel adéquat et d’outils de référence pour mettre en œuvre sa politique foncière à l’échelle nationale (...) », explique-t-il.

Avant de quitter Aboudé-Kouassikro, la visite de la délégation a pu assister à une remise de certificats fonciers à six bénéficiaires dont cinq femmes. La délégation de la Banque mondiale, faut-il le noter, s’est arrêtée dans cette localité de la région de l’Agnéby-Tiassa pour apprécier, entre, autres, l’impact du Pamofor sur la gestion du foncier rural et sa contribution à l’instauration de la paix et la cohésion sociale dans les lieux.

Il convient de noter que dans le cadre de ses activités de sécurisation foncière, l’Agence foncière rurale (Afor) pilote le Projet d’amélioration et de mise en œuvre de la politique foncière rurale de Côte d’Ivoire (Pamofor).

Ce dispositif, lancé officiellement à Abengourou, le 17 juillet 2018, est financé par la Banque mondiale. La phase pilote couvre 19 départements de 6 régions, à savoir le Sud Comoé, l’Agnéby-Tiassa, La Mé, l’Indénié-Djuablin, le N’Zi et le Bafing.


Le 07/03/22 à 20:52
modifié 07/03/22 à 21:06