Crise en Ukraine : Le Camp des Africains…
Après environ deux semaines de conflit en Ukraine, « la position africaine » est plus marquée relativement au racisme auquel les Africains sont confrontés dans l’organisation de l’action humanitaire en général et des évacuations de civils en particuliers. Surtout que le traitement des Africains ne s’est pas forcément amélioré depuis cette levée de bouclier quasi-générale des États d’Afrique et d’ailleurs.
BBC News a même indiqué, le 7 mars 2022, que « des étudiants nigérians, ghanéens et somaliens font partie des centaines de ressortissants étrangers bloqués dans la ville de Sumy, au nord-est de l'Ukraine, qui est pilonné par les forces russes depuis plusieurs jours ».
Le média britannique précise également qu’il « n'y a pas de nourriture sur le marché, les distributeurs de billets de banque ne fonctionnent pas et les étudiants boivent de la neige fondue après avoir manqué d'eau ».
L’Afrique entre neutralité et positionnement ambiguë
Sur la condamnation – ou pas – de la Russie, les pays africains sont clairement partagés. Lors de la réunion spéciale de l'Assemblée générale des Nations unies, le 24 février 2022, sur 193 États membres, « l'invasion » a été condamnée par une marge massive de 141 voix contre cinq. Et 28 pays africains ont voté en faveur de la résolution condamnant Russie contre 17 pays africains qui se sont abstenus.
Cette division se ressent jusqu’à l’intérieur de certains pays. Notamment en Afrique du Sud où « au douzième jour de la guerre en Ukraine, le débat continue autour de la position floue du gouvernement », comme indiqué le 7 mars 2022, par Rfi.
La radio française expliquant que « si la ministre des Affaires étrangères avait, dans un premier temps, appelé au retrait des troupes russes, son parti l'a rapidement recadrée, et l’Anc adopte désormais une position la plus neutre possible ». Le pays faisait d’ailleurs partie des abstentionnistes, la semaine dernière, lors du vote d’une résolution à l’Onu, rappelle Rfi.
Ces hésitations ont aussi été relevées le 1er mars par Rfi sur le cas du Soudan, où le numéro 2 de la junte, le général Mohamed Hamdan Dagalo dit Hemeti, en visite officielle à Moscou au premier jour de la guerre, avait pour sa part évoqué « le droit » de la Russie à « défendre son peuple ».
Une position qui n'avait pas été reprise par son chef, le général Abdel Fattah al-Burhan, resté silencieux la semaine précédente.
Pourtant quelques jours plutôt, le Président sénégalais, Macky Sall, président en exercice de l'Union africaine et le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, ont exprimé sur le site web et le compte Twitter officiel de l'Organisation panafricaine, "leur extrême préoccupation face à la très grave et dangereuse situation créée en Ukraine".
Le média britannique précise également qu’il « n'y a pas de nourriture sur le marché, les distributeurs de billets de banque ne fonctionnent pas et les étudiants boivent de la neige fondue après avoir manqué d'eau ».
L’Afrique entre neutralité et positionnement ambiguë
Sur la condamnation – ou pas – de la Russie, les pays africains sont clairement partagés. Lors de la réunion spéciale de l'Assemblée générale des Nations unies, le 24 février 2022, sur 193 États membres, « l'invasion » a été condamnée par une marge massive de 141 voix contre cinq. Et 28 pays africains ont voté en faveur de la résolution condamnant Russie contre 17 pays africains qui se sont abstenus.
Cette division se ressent jusqu’à l’intérieur de certains pays. Notamment en Afrique du Sud où « au douzième jour de la guerre en Ukraine, le débat continue autour de la position floue du gouvernement », comme indiqué le 7 mars 2022, par Rfi.
La radio française expliquant que « si la ministre des Affaires étrangères avait, dans un premier temps, appelé au retrait des troupes russes, son parti l'a rapidement recadrée, et l’Anc adopte désormais une position la plus neutre possible ». Le pays faisait d’ailleurs partie des abstentionnistes, la semaine dernière, lors du vote d’une résolution à l’Onu, rappelle Rfi.
Ces hésitations ont aussi été relevées le 1er mars par Rfi sur le cas du Soudan, où le numéro 2 de la junte, le général Mohamed Hamdan Dagalo dit Hemeti, en visite officielle à Moscou au premier jour de la guerre, avait pour sa part évoqué « le droit » de la Russie à « défendre son peuple ».
Une position qui n'avait pas été reprise par son chef, le général Abdel Fattah al-Burhan, resté silencieux la semaine précédente.
Pourtant quelques jours plutôt, le Président sénégalais, Macky Sall, président en exercice de l'Union africaine et le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, ont exprimé sur le site web et le compte Twitter officiel de l'Organisation panafricaine, "leur extrême préoccupation face à la très grave et dangereuse situation créée en Ukraine".