Remise du diplôme à un participant. (Ph:Dr)
JIF 2022:Un atelier de formation pour la promotion des langues maternelles
« Parler à quelqu’un dans une langue qu’il comprend, c’est parler à sa tête ; mais lui parler dans sa propre langue, c’est le toucher au cœur », dixit Nelson Mandela. En vue d’appliquer cette maxime et commémorer la Journée internationale des droits de la femme (Jif), l’Académie ivoirienne des langues maternelles a organisé les 7 et 8 mars à son siège sis à Cocody Plateau-Dokui, un atelier de formation pour la promotion des langues maternelles à l’endroit des animatrices de ces centres d’alphabétisation bilingue.
En effet, cette formation visait trois objectifs selon Kouassi Adoua, président-fondateur de l’Académie ivoirienne des langues maternelles.
D’abord, former les membres de l’Académie aux techniques de transcription et de traduction en langues locales, afin de permettre aux auditrices des centres d’alphabétisation de s’approprier les connaissances portant sur les droits de la femme et les efforts consentis par le gouvernement pour leur mise en œuvre. Ensuite, maîtriser des techniques d’animation des centres d’alphabétisation en langue française, afin d’aider le gouvernement à réduire de manière significative et rapide, le taux d’analphabétisme qui, selon lui, s’élève à près de 70% chez la femme en Côte d’Ivoire.
Enfin, initier les femmes lettrées à l’orthographe pratique des langues ivoiriennes à l’effet de favoriser un meilleur exercice de leur mission naturelle d’éducatrice.
Il a indiqué par ailleurs que la sensibilisation par le canal de la langue locale est le plus efficace.
Les animatrices de ces centres d’alphabétisation bilingue ont été formées sur trois modules : l’initiation à l’orthographe pratique des langues ivoiriennes, les techniques de traduction et de transcription en langues nationales et la méthode d’animation d’un centre d’alphabétisation bilingue simple et complexe.
En guise de contribution à l’événement mondial du jour, les apprenants ont traduit en cinq langues ivoiriennes (Abron, Baoulé, Bété, Dioula et Koulango), un texte portant sur la célébration de la Journée internationale des droits de la femme.
D’abord, former les membres de l’Académie aux techniques de transcription et de traduction en langues locales, afin de permettre aux auditrices des centres d’alphabétisation de s’approprier les connaissances portant sur les droits de la femme et les efforts consentis par le gouvernement pour leur mise en œuvre. Ensuite, maîtriser des techniques d’animation des centres d’alphabétisation en langue française, afin d’aider le gouvernement à réduire de manière significative et rapide, le taux d’analphabétisme qui, selon lui, s’élève à près de 70% chez la femme en Côte d’Ivoire.
Enfin, initier les femmes lettrées à l’orthographe pratique des langues ivoiriennes à l’effet de favoriser un meilleur exercice de leur mission naturelle d’éducatrice.
Il a indiqué par ailleurs que la sensibilisation par le canal de la langue locale est le plus efficace.
Les animatrices de ces centres d’alphabétisation bilingue ont été formées sur trois modules : l’initiation à l’orthographe pratique des langues ivoiriennes, les techniques de traduction et de transcription en langues nationales et la méthode d’animation d’un centre d’alphabétisation bilingue simple et complexe.
En guise de contribution à l’événement mondial du jour, les apprenants ont traduit en cinq langues ivoiriennes (Abron, Baoulé, Bété, Dioula et Koulango), un texte portant sur la célébration de la Journée internationale des droits de la femme.