
Les rôles et statuts des femmes les placent souvent dans des postures discriminantes et défavorables. (Ph:Dr)
Les rôles et statuts des femmes les placent souvent dans des postures discriminantes et défavorables. (Ph:Dr)
Violences basées sur le genre: La ligue ivoirienne des droits des femmes et l’Ong ‘’Bloom’’ s’unissent
La lutte contre les violences basées sur le genre (Vbg) est vitale pour la survie des femmes mais aussi pour le développement des sociétés. C’est dans cette optique qu’en commémoration à la Journée internationale des droits de la femme (Jif) 2022, la ligue ivoirienne des droits des femmes et l’Ong ‘’Bloom’’ ont organisé une rencontre d’échanges, le mardi 8 mars, à Cocody-Riviera. Suivi d’une signature de convention de partenariat entre ces deux entités dans le souci de parler de ce qui constitue l’une des épines dorsales de l’inégalité des genres. A savoir, la violence sous toutes ses formes: physique, psychologique, financière, gynécologique etc. Et surtout, comment mieux agir face à cette situation et la prise en charge des ‘’survivants’’ ou victimes. Pour Meganne Bouo, présidente de la Ligue ivoirienne des droits des femmes, il est indiscutable, la situation des femmes aujourd’hui est bien plus équilibrée que par le passé. « Nous sommes fières des changements et pourtant, on ne peut pas se satisfaire des avancées obtenues jusqu’ici.
Il nous faut aller plus loin pour les engagements pris lors du protocole de Maputo », dit-elle. Puis, elle a fait remarquer que les Vbg ont des causes diverses et variées selon les contextes et les acteurs.
Selon elle, elles résultent à la fois de réalités et pratiques socialement ancrées et discriminantes envers les femmes d’une part et de conditions économiques défavorables d’autre part. Il s’agit par exemple de mariages précoces ou forcés et de mutilations génitales. A quelques différences, les rôles et statuts des femmes placent souvent la femme dans des postures discriminantes et défavorables.
Pour ce faire, elle n’a pas manqué de saluer les actions menées par Nassénéba Touré, ministre de la Femme, la Famille et de l’Enfant pour l’amélioration des conditions des femmes en Côte d’Ivoire. Avant d’ajouter que le thème de la Jif « Égalité de genre et violence basée sur le genre : défis et solutions pour un développement durable en Côte d’Ivoire, pose déjà, de façon implicite, le problème de l’impact négatif qu’ont les violences faites aux femmes sur le développement de notre pays ». Quant à Danielle Lidegoué, présidente de l’Ong ‘’ Bloom’’, elle a indiqué que les notions de droits de femmes incluent de façon non exhaustive les droits d’intégrité corporelle et d’autonomie, de ne pas subir de violence sexuelle, de voter, d’être élue, d’entrer dans un contrat légal, d’être considérée comme l’égale du mari et du père au sein de la famille, d’avoir accès à des salaires justes et à l’égalité salariale.
Selon elle, elles résultent à la fois de réalités et pratiques socialement ancrées et discriminantes envers les femmes d’une part et de conditions économiques défavorables d’autre part. Il s’agit par exemple de mariages précoces ou forcés et de mutilations génitales. A quelques différences, les rôles et statuts des femmes placent souvent la femme dans des postures discriminantes et défavorables.
Pour ce faire, elle n’a pas manqué de saluer les actions menées par Nassénéba Touré, ministre de la Femme, la Famille et de l’Enfant pour l’amélioration des conditions des femmes en Côte d’Ivoire. Avant d’ajouter que le thème de la Jif « Égalité de genre et violence basée sur le genre : défis et solutions pour un développement durable en Côte d’Ivoire, pose déjà, de façon implicite, le problème de l’impact négatif qu’ont les violences faites aux femmes sur le développement de notre pays ». Quant à Danielle Lidegoué, présidente de l’Ong ‘’ Bloom’’, elle a indiqué que les notions de droits de femmes incluent de façon non exhaustive les droits d’intégrité corporelle et d’autonomie, de ne pas subir de violence sexuelle, de voter, d’être élue, d’entrer dans un contrat légal, d’être considérée comme l’égale du mari et du père au sein de la famille, d’avoir accès à des salaires justes et à l’égalité salariale.