Protection de l’environnement: L'Ong Ivoire vraie fraternité livre des astuces pour l’épanouissement des femmes
A l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme, édition 2022, l’Ong Ivoire vraie fraternité (Ivf) a organisé, à son siège à la rue Lepic, à Cocody, une conférence-partage sur le thème: « Femmes épanouies en protégeant l’environnement ».
Cet évènement organisé à l’attention des femmes à la recherche d’activités génératrices de revenus, des femmes leaders d’organisations et d’opinions visait spécifiquement à sensibiliser ces dernières aux opportunités d’emplois verts ou durables en Côte d’Ivoire, et à renforcer leurs capacités dans ledit secteur, notamment dans le domaine de la sylviculture. La conférence-partage a, à ce titre, été meublé par trois interventions d’experts en la matière.
La première, conduite par le sociologue Serge Gohou, a permis de clarifier le concept même de développement durable et présenter le rôle qu’y jouent les femmes en Afrique et en Côte d’Ivoire particulièrement. Pour le sociologue, les opportunités d’emplois verts sont nombreuses et constituent des domaines de réussite rapide pour les femmes.
D’ailleurs, selon lui, la division sociale du travail dans le contexte ivoirien établit les femmes comme leader dans l’économie verte même si elles en profitent le moins à cause de nombreuses contraintes comme les inégalités d’accès au foncier rural.
La deuxième intervention a été celle de l'avocat et président de l’Ong Ivf, Maître Ursul Mombauhi Gnoouimba, qui a présenté à l'honneur des femmes l'utilité pratique pour celles-ci de se regrouper en sociétés cooperatives sylvicoles ou de confection de pépinières arboricole.
Il a surtout insisté sur le fait que la coopérative, qui est une association à but lucratif visant à tirer profit de l'économie dans le sens de la satisfaction d'un besoin commun, est un réel instrument pour permettre aux femmes de non seulement répondre aux défis climatiques et environnementaux du moment, mais surtout de s'épanouir financièrement dans un monde où planter un arbre vaut de l'or.
Il a, en outre, expliqué les valeurs et principes fondamentaux des Sociétés coopératives sylvicoles tout en les distinguant des Sociétés (qui visent la satisfaction des intérêts personnels) puis des Associations, des Ong, des Fondations (qui sont à but non lucratif bien que d'utilité commune).
Il a également partagé les avantages fiscaux des Sociétés coopératives sylvicoles en Côte d'Ivoire tout en insistant sur la réduction des coûts d'investissement et d'exploitation au profit de la performance financière. Il a fini par encourager les femmes à s’engager dans ce type d'activités génératrices de revenus destinées à assurer leur autonomisation.
Quant à la troisième et dernière présentation, elle visait à présenter aux femmes comment réussir une pépinière de grands arbres et d’arbres fruitiers. La présentation a été faite par l’ingénieur des Techniques forestières, Djè Kouadio André. Il a d’abord défini la pépinière comme un site destiné à la production, à l’élevage et à la diffusion des plants avant la mise en terre. Il a, par la suite, indiqué qu’il existait deux sortes de pépinières, à savoir les pépinières temporaires ou volantes et les pépinières permanentes.
Selon lui, la réalisation de toute pépinière arboricole nécessite une planification dans le temps et la mobilisation d’une importante ressource logistique (graines, boutures, outils de travail, etc.) ainsi qu’une attention particulière dans la sélection de la zone géographique prévue pour accueillir la pépinière.
Djè Kouadio André a invité les femmes présentes à s’investir massivement dans les pépinières sylvicoles qui, selon lui, sont très rentables financièrement. Il a également livré des secrets pour la performance de la culture d'arbres fruitiers de contre saison. Il a aussi noté que les structures étatiques comme la Société de développement des forêts (Sodefor) et le Centre national de recherches agronomiques (Cnra) sont de potentiels fournisseurs et acheteurs de graines ou boutures indispensables à la réalisation des pépinières. Et qu'à côté de ces structures, les exploitants forestiers sont de potentiels demandeurs de cultures sylvicoles vu l'obligation de reboisement qui est à leur charge.
Le président de l’Ong Ivoire vraie fraternité a indiqué que les conclusions de cette conférence-partage se déclineront en projets de formation, de sensibilisation et d'implantation de Sociétés coopératives sylvicoles sur tout le territoire ivoirien dans le cadre de son mouvement Way-up (femmes et jeunes unis pour le progrès).
Notons que l’Ong Ivf est active dans les domaines des droits de l'homme, de l'environnement, la santé, la bonne gouvernance et la médiation communautaire. Elle a pour slogan : ‘’Repensons le monde par l’amour’’.
Une correspondance de A.D
(Source : Ong Ivoire vraie fraternité)
La première, conduite par le sociologue Serge Gohou, a permis de clarifier le concept même de développement durable et présenter le rôle qu’y jouent les femmes en Afrique et en Côte d’Ivoire particulièrement. Pour le sociologue, les opportunités d’emplois verts sont nombreuses et constituent des domaines de réussite rapide pour les femmes.
D’ailleurs, selon lui, la division sociale du travail dans le contexte ivoirien établit les femmes comme leader dans l’économie verte même si elles en profitent le moins à cause de nombreuses contraintes comme les inégalités d’accès au foncier rural.
La deuxième intervention a été celle de l'avocat et président de l’Ong Ivf, Maître Ursul Mombauhi Gnoouimba, qui a présenté à l'honneur des femmes l'utilité pratique pour celles-ci de se regrouper en sociétés cooperatives sylvicoles ou de confection de pépinières arboricole.
Il a surtout insisté sur le fait que la coopérative, qui est une association à but lucratif visant à tirer profit de l'économie dans le sens de la satisfaction d'un besoin commun, est un réel instrument pour permettre aux femmes de non seulement répondre aux défis climatiques et environnementaux du moment, mais surtout de s'épanouir financièrement dans un monde où planter un arbre vaut de l'or.
Il a, en outre, expliqué les valeurs et principes fondamentaux des Sociétés coopératives sylvicoles tout en les distinguant des Sociétés (qui visent la satisfaction des intérêts personnels) puis des Associations, des Ong, des Fondations (qui sont à but non lucratif bien que d'utilité commune).
Il a également partagé les avantages fiscaux des Sociétés coopératives sylvicoles en Côte d'Ivoire tout en insistant sur la réduction des coûts d'investissement et d'exploitation au profit de la performance financière. Il a fini par encourager les femmes à s’engager dans ce type d'activités génératrices de revenus destinées à assurer leur autonomisation.
Quant à la troisième et dernière présentation, elle visait à présenter aux femmes comment réussir une pépinière de grands arbres et d’arbres fruitiers. La présentation a été faite par l’ingénieur des Techniques forestières, Djè Kouadio André. Il a d’abord défini la pépinière comme un site destiné à la production, à l’élevage et à la diffusion des plants avant la mise en terre. Il a, par la suite, indiqué qu’il existait deux sortes de pépinières, à savoir les pépinières temporaires ou volantes et les pépinières permanentes.
Selon lui, la réalisation de toute pépinière arboricole nécessite une planification dans le temps et la mobilisation d’une importante ressource logistique (graines, boutures, outils de travail, etc.) ainsi qu’une attention particulière dans la sélection de la zone géographique prévue pour accueillir la pépinière.
Djè Kouadio André a invité les femmes présentes à s’investir massivement dans les pépinières sylvicoles qui, selon lui, sont très rentables financièrement. Il a également livré des secrets pour la performance de la culture d'arbres fruitiers de contre saison. Il a aussi noté que les structures étatiques comme la Société de développement des forêts (Sodefor) et le Centre national de recherches agronomiques (Cnra) sont de potentiels fournisseurs et acheteurs de graines ou boutures indispensables à la réalisation des pépinières. Et qu'à côté de ces structures, les exploitants forestiers sont de potentiels demandeurs de cultures sylvicoles vu l'obligation de reboisement qui est à leur charge.
Le président de l’Ong Ivoire vraie fraternité a indiqué que les conclusions de cette conférence-partage se déclineront en projets de formation, de sensibilisation et d'implantation de Sociétés coopératives sylvicoles sur tout le territoire ivoirien dans le cadre de son mouvement Way-up (femmes et jeunes unis pour le progrès).
Notons que l’Ong Ivf est active dans les domaines des droits de l'homme, de l'environnement, la santé, la bonne gouvernance et la médiation communautaire. Elle a pour slogan : ‘’Repensons le monde par l’amour’’.
Une correspondance de A.D
(Source : Ong Ivoire vraie fraternité)