Portrait : Joëlle Yédidia, une voix pour Lydia Ludic talents

Joëlle Yédidia, Saxophoniste. (Ph: Dr)
Joëlle Yédidia, Saxophoniste. (Ph: Dr)
Joëlle Yédidia, Saxophoniste. (Ph: Dr)

Portrait : Joëlle Yédidia, une voix pour Lydia Ludic talents

Le 14/03/22 à 14:18
modifié 14/03/22 à 14:29
Amoureuse du saxophone depuis l’âge de huit ans, Joëlle Métoua se retrouvait devant l’écran de télévision, émerveillée par les prestations et le jeu scénique de l’immense Manu Dibango.

« Je voyais les prestations de Manu Dibango, ce grand artiste pour qui le saxophone n’avait pas de secret. J’aimais ses prestations mais je ne m’imaginais pas évoluer dans cet univers d’artistes », explique-t-elle.

Bien que vivant dans un environnement d’artistes, avec une mère choriste dans une église évangélique ainsi que des sœurs chanteuses, Joëlle Métoua Noutoy ne se sentait pas une âme d’artiste-chanteuse.

Normal ! A cette époque, étudiante en économie à l’université, elle s’imaginait surtout évoluant dans une structure des finances. Mais les voies de Dieu sont insondables, dit l’adage.

Rattrapée par le virus de l’art au moment où elle exerçait dans une structure d’assurance, elle s’inscrit en 2018, en tant qu’auditrice au conservatoire national de musique d’Abidjan, situé au sein de l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (Insaac).

Dans cet institut, elle apprend à lire et écrire des sonorités musicales. Ce qui révèle davantage son talent inné. Joëlle se souvient de son amour pour le saxophone qu’elle choisit comme instrument de musique et s’inscrit dans le registre de la musique Jazz et gospel.

Il lui faut également un nom d’artiste. Son choix penche pour Joëlle Yédidia. Yédidia qui, dans les écritures bibliques, signifie ami de Dieu. Celle qui était loin d’imaginer sa vie dans le monde des arts, se laisse ainsi rattraper par son tréfonds.

Au conservatoire, elle chante et fait entendre les sonorités du saxophone. Dans le monde des arts, elle pousse le pion un peu plus loin que sa génitrice et ses sœurs : « Elles ont arrêté de chanter et c’est moi qui, aujourd’hui, les encourage à le faire », dit l’artiste. Qui s’est, depuis le 18 février 2022, lancée dans l’aventure de la 2e édition du jeu-concours initié par l’Union des journalistes culturels de Côte d’Ivoire (Ujocci), en partenariat avec la structure Lydia Ludic.

Amoureuse des causes humanitaires, elle chante surtout, dans cette aventure, les valeurs de solidarité, de partage et d’amour inconditionnel nécessaires pour la construction d’un environnement plus humain.

Des valeurs tout aussi chères à Lydia Ludic pour l’établissement d’un monde de paix et de fraternité universelle. Dans cette expérience, elle offre une chanson intitulée « Une voix pour Lydialudictalents ».

Une chanson dont les paroles trouvent leurs forces dans la voix donnée et les termes énoncés : « Se lancer dans une mission d’amour pour partager avec joie, le bonheur du jackpot. Sauver et protéger les enfants dont les génitrices perdent la vie en couches. C’est une chance offerte par Lydia Ludic et Francis Perez, pour donner aux enfants d’Afrique et du monde, la chance de grandir sereinement dans un monde de paix et de bonheur partagé ».

Notons que ce jeu-concours a été initié pour donner aux journalistes et aux jeunes artistes, la chance de trouver leurs voies dans le vaste univers des expressions artistiques. La première édition organisée en 2021, avait porté sous les feux des projecteurs, les journalistes culturels et les artistes-peintres dans un duo pour la promotion de la culture africaine.

Cette année, en 2022, le jeu-concours est consacré aux journalistes et aux artistes évoluant dans le monde de la musique. Le tout soutenu par les valeurs prônées par une Ong de son choix.

La cérémonie de récompense aura lieu le samedi 26 mars prochain.


Le 14/03/22 à 14:18
modifié 14/03/22 à 14:29