SGCI : '' Les ressources financières n’étaient pas suffisantes '', selon le Pr Soro Fatogoma, Université FHB d’Abidjan

Le financement est arrivé à un moment où le riz n'était pas en place. (Ph: DR)
Le financement est arrivé à un moment où le riz n'était pas en place. (Ph: DR)
Le financement est arrivé à un moment où le riz n'était pas en place. (Ph: DR)

SGCI : '' Les ressources financières n’étaient pas suffisantes '', selon le Pr Soro Fatogoma, Université FHB d’Abidjan

Le 14/03/22 à 14:35
modifié 14/03/22 à 14:44
Sorho Fatogoma est professeur titulaire à l’Unité de formation de recherche (Ufr) Biosciences de l’Université Félix Houphouët-Boigny (Fhb) de Cocody à Abidjan (Côte d’Ivoire). En tant que participant au projet « Science Granting Council Initiative » (Sgci), il a jugé le Programme beaucoup intéressant et bénéfique pour les agriculteurs africains en général, et ceux en Afrique subsaharienne en particulier. Toutefois, pour lui, il s’est posé un problème de financement qui a impacté négativement sa mise en œuvre. Selon lui, le financement était conjoint pour toutes les parties. Et à un moment donné, ils se rendus compte qu’au final « les ressources n’étaient pas suffisantes ».

Comme conséquences de cette situation, toute la surface qui devrait être couverte, dans l’implémentation du projet, ne l’a pas été.

« Le financement est arrivé à un moment où le riz n'était pas en place. On est lié aux saisons de cultures et il faut tenir compte de ce facteur quand on finance l'agriculture, il faut que le financement arrive quand c'est la saison de la culture et cela a créé un délai dans le travail », propose le professeur Sorho Fatogoma.

Autres conséquences, ils étaient obligés de réduire la zone d'étude pour pouvoir rentrer dans le financement. Il était aussi question de revoir à la baisse leurs missions en termes de mise en place de l'application.

Pour l’heure, l'application n'est pas encore totalement terminée mais...

Au départ, c'était une application qu’ils voulaient entièrement accessible mais qu’ils étaient obligés de faire que la partie internet avec accessibilité publique. Pour l’heure, souligne-t-il, l'application n'est pas encore totalement terminée mais ils ne pas lâchent non plus le morceau.

M. Soro Fatogoma ajoute en disant qu’il était question d’augmenter le budget qui était alloué au projet. Ce budget était de 25 000 dollars pour la Côte d’Ivoire et 25 000 dollars pour l’Ouganda, soit 50 000 dollars au total. « Sur le plan opérationnel, on s'est mis ensemble pour faire un certain nombre d'opérations vu qu'il y a des opérations que nous ne pouvons pas faire en Afrique ici, on était obligé de coopérer avec l'Angleterre pour une partie des travaux », explique notre interlocuteur.

A côté de cela aussi, dans la 2e phase qui devait avoir lieu, tout avait été monté. A en croire Pr Sorho Fatogoma, il se trouve que l’accompagnement du Programme d’appui stratégique à la recherche scientifique (Pasres) n’a pas suivi. Du coup on n'a pas pu solutionner pour la deuxième phase. Parce que c'est un projet ou il faut obligatoirement qu'il y ait les deux parties.

« Je ne sais pas ce qui s'est passé entre le Pasres et son équivalent en Ouaganda, l'Uncst (Uganda national council for sciences & technology). Il y a eu un souci qui a fait que nous n'avons pas pu soumettre le projet », fait-il savoir.

Il est aussi bon de souligner que le professeur Sorho Fatogoma est par ailleurs responsable de la recherche au niveau du Centre d’excellence africain sur le changement climatique, la biodiversité et l’agriculture durable, à Bingerville en Côte d’Ivoire.

Théodore Kouadio

Le 14/03/22 à 14:35
modifié 14/03/22 à 14:44