Échanges commerciaux intra-africains : La Côte d’Ivoire veut miser sur les ports secs
Trois zones industrielles créées...
Le ministre des transports, Amadou Koné, était représenté à l’occasion par son conseiller technique maritime, le Lt/Colonel Aya Odette Kouakou, administrateur des Affaires maritimes et portuaires. Elle avait à ses côtés, le Directeur général de l’Arstm, Colonel Karim Coulibaly. Elle a souligné que le port sec vise à permettre de développer les échanges intra-africains, et d’assurer la montée en gamme du commerce sur le continent, en rendant les économies, moins dépendantes, des chocs extérieurs. « C’est pourquoi l’Etat de Côte d’Ivoire a signé le 26 août 2020, à Abidjan, un accord de développement d’un projet de partenariat public-privé, entre le conseil régional du Tchologo, le Port autonome de San Pedro et le groupe Arise Ivoire, pour la création de trois zones économiques industrielles, à fort impact, implantées à Akoupé Zeudji (Abidjan), à San Pedro et à Ferkéssédougou, pour la transformation structurelle de l’économie ivoirienne, qui devrait générer des emplois et contribuer au PIB d’ici 2030 ».

Rapprocher les ports des partenaires régionaux
Selon la représentante du ministre des transports, les travaux du port sec de Ferkéssédougou, lancés depuis mai 2021, vont désengorger les ports ivoiriens et les rapprocher de ses partenaires régionaux. Il va également mettre en valeur les potentialités économiques des districts de savane (Poro, Tchologo et Bagoué), et du Zanzan (Gontougo et Bounkani), qui permettront aussi de créer des milliers d’emplois, dans une zone qui en manque cruellement.
Dans le même sens, le Dg de l’Arstm, Colonel Karim Coulibaly, a indiqué que le développement des activités de l’économie maritime et portuaire, se heurte à des problématiques, liées notamment, au congestionnement des villes portuaires, obstacle à la mobilité et à la compétitivité, aux questions de criminalité organisée, et de gestion écoresponsable des ressources naturelles. « C’est la raison d’être du Crempol qui a pour objectif, de proposer des solutions pragmatiques aux défis logistiques auxquels sont confrontés les Etats africains, les entreprises du secteur maritimes, les institutions multilatérales, les investisseurs, les entreprises portuaires, et industrielles, concernant les offres de transport maritime, les passages portuaires, la gestion des corridors, ainsi que les problématiques liées à la pêche, à la sécurité et à la sûreté maritime ».