Disparition de Mauritaniens à la frontière avec le Mali : Il y a de l’eau dans le gaz…
Le moment où la junte malienne envoyait des missions à Nouakchott pour solliciter l’appui de la Mauritanie contre l’embargo de la Cedeao semble être révolu. Parce que le gouvernement mauritanien ne décolère pas depuis la disparition en deux mois - dans la zone forestière entre les deux pays - de plusieurs ressortissants mauritaniens.
Un député mauritanien cité par Tv5Monde a parlé d'au moins 15 morts dans la zone frontalière au Sud d'Adel Bagrou dans l’Est du pays. Une délégation de la junte malienne s'est rendue, le week-end des 12 et 13 mars, dans la capitale mauritanienne pour tenter de calmer le jeu, selon Rfi.
Les autorités maliennes mettent tout en oeuvre pour éviter que cette brouille perdure. Puisque « sur cet événement, le procureur auprès du tribunal militaire de Bamako a annoncé, le dimanche 13 mars, l’ouverture d’investigations menées par la gendarmerie. En outre, le gouvernement malien a déjà accepté la création d’une commission mixte d’enquête, composée de Maliens et de Mauritaniens, afin de faire la lumière sur les tragiques événements », précise la radio française.
Mais la tâche s’annonce difficile pour la junte malienne puisque dès les premières plaintes de Nouakchott, elle a rejeté la responsabilité dans la mort ou la disparition des ressortissants mauritaniens dans la zone. Même s’il avait alors confirmé qu'il était question "d'assassinats", sans en donner le nombre, Colonel Abdoulaye Maïga, porte-parole du gouvernement malien, avait même indiqué dans un communiqué « qu’à ce stade, aucune preuve ne met en cause les forces armées maliennes qui respectent les droits humains et agissent toujours avec professionnalisme ».
Puisque la Mauritanie avait haussé le ton contre son voisin, le 8 mars 2022, en accusant son armée "d'actes criminels récurrents" sur son sol contre des Mauritaniens, à la suite de la disparition d'un certain nombre d'entre eux dans la zone frontalière, a relevé Tv5Monde.
Les autorités maliennes mettent tout en oeuvre pour éviter que cette brouille perdure. Puisque « sur cet événement, le procureur auprès du tribunal militaire de Bamako a annoncé, le dimanche 13 mars, l’ouverture d’investigations menées par la gendarmerie. En outre, le gouvernement malien a déjà accepté la création d’une commission mixte d’enquête, composée de Maliens et de Mauritaniens, afin de faire la lumière sur les tragiques événements », précise la radio française.
Mais la tâche s’annonce difficile pour la junte malienne puisque dès les premières plaintes de Nouakchott, elle a rejeté la responsabilité dans la mort ou la disparition des ressortissants mauritaniens dans la zone. Même s’il avait alors confirmé qu'il était question "d'assassinats", sans en donner le nombre, Colonel Abdoulaye Maïga, porte-parole du gouvernement malien, avait même indiqué dans un communiqué « qu’à ce stade, aucune preuve ne met en cause les forces armées maliennes qui respectent les droits humains et agissent toujours avec professionnalisme ».
Puisque la Mauritanie avait haussé le ton contre son voisin, le 8 mars 2022, en accusant son armée "d'actes criminels récurrents" sur son sol contre des Mauritaniens, à la suite de la disparition d'un certain nombre d'entre eux dans la zone frontalière, a relevé Tv5Monde.