Renforcement de la productivité du vivrier : Les perspectives sont bonnes pour la Côte d’Ivoire
Un atelier national de restitution a été organisé le vendredi 11 mars, à l’hôtel Palm Club, à Abidjan-Cocody, sur les systèmes alimentaires de la Côte d’Ivoire.
Malgré quelques difficultés, les perspectives sont bonnes pour la Côte d’Ivoire, en termes de productivité des produits vivriers, animaux et halieutiques. Car, le pays regorge de multiples ressources naturelles. Il revient par conséquent, au gouvernement ivoirien, d’améliorer ses systèmes alimentaires, en les adaptant aux nouvelles contraintes. C’est en substance, ce qui ressort d’un atelier national de restitution d’une étude sur les systèmes alimentaires de la Côte d’Ivoire, organisé le 11 mars dernier, à l’hôtel palm Club à Cocody.
Initié par l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), en collaboration avec le gouvernement, cet atelier qui constitue la phase 3, du processus d’évaluation des systèmes alimentaires en Côte d’Ivoire, a pour objectif, d’approfondir les débats entre les acteurs, autour des questions de durabilité. Il vise aussi, à identifier des leviers potentiels, permettant de progresser vers des systèmes alimentaires durables en Côte d’Ivoire.
La rencontre a réuni plus de 80 participants, issus de différentes institutions. Au nombre desquels Dr. N’Goran Patricia, Conseillère à la Présidence de la République, en charge des questions de nutrition et d’alimentation, coordonnateur de la plateforme multisectoriel technique, du conseil national pour la nutrition, l’alimentation et le développement de la petite enfance. Elle avait à ses côtés, Dr. Mahama Zoungrana, fonctionnaire, chargé des politiques agricoles au niveau du bureau de la représentation de la Fao en Côte d’Ivoire.
Selon la Conseillère à la Présidence de la République, en charge des questions de nutrition et d’alimentation, cet atelier devra permettre de faire des propositions, capables d’aider le pays à rendre plus performants, ses systèmes alimentaires.
« A ce jour, l’on constate que les systèmes alimentaires sont peu performants dans le monde, notamment, en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire. Nous avons réuni les différents acteurs nationaux, pour réfléchir sur cette question qui est préoccupante. Nous espérons que cet atelier s’achèvera par des conclusions assez fortes. Car nous voulons des systèmes alimentaires performants en Côte d’Ivoire, des systèmes qui puissent nourrir la population ivoirienne et contribuer à la fois, à une meilleure vie, à un meilleur environnement », a-t-elle affirmé.
Dans le même sens, Mahama Zoungrana, fonctionnaire chargé des politiques agricoles au niveau du bureau de la représentation de la Fao en Côte d’Ivoire, a indiqué qu’un certain nombre de difficultés ont été relevés au cours de l’étude. Celles-ci, sont relatives au mode de production, qui souvent, ne sauvegardent pas la forêt, aux technologies de production, de conservation, de transformation, et aux techniques liées à la combinaison des aliments, qui ne sont pas maîtrisées par les acteurs.
« Il va falloir régler toutes ces difficultés, en bâtissant une feuille de route, avec les acteurs. Il faut bâtir des politiques conséquentes, qui adressent effectivement, ces difficultés et dégager des ressources conséquentes. Il faut aussi, continuer à renforcer la capacité des acteurs, notamment, les coopératives agricoles. Et, il faut en sorte que les producteurs et les différents acteurs puissent vivre décemment, de leur travail », a-t-il recommandé.
Ajoutant que tout cela nécessite un engagement politique. Selon lui la Côte d’Ivoire a certes, d’énormes potentialités, mais pour le moment, la production est très marginale. « Il va falloir mobiliser beaucoup de ressources à cet effet », a-t-il poursuivi.
Notons que les travaux d’évaluation, ont été menés par la Cellule d’Analyse des politiques économiques du Cires (Capec) en collaboration avec l’Union européenne (Ue), la Fao et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad).
L’objectif était d’identifier les principales contraintes des systèmes alimentaires en Côte d’Ivoire et de mettre en lumière, les points d’accès pour des politiques innovatrices et des investissements clés, en vue de leur transformation durable.
La rencontre a réuni plus de 80 participants, issus de différentes institutions. Au nombre desquels Dr. N’Goran Patricia, Conseillère à la Présidence de la République, en charge des questions de nutrition et d’alimentation, coordonnateur de la plateforme multisectoriel technique, du conseil national pour la nutrition, l’alimentation et le développement de la petite enfance. Elle avait à ses côtés, Dr. Mahama Zoungrana, fonctionnaire, chargé des politiques agricoles au niveau du bureau de la représentation de la Fao en Côte d’Ivoire.
Selon la Conseillère à la Présidence de la République, en charge des questions de nutrition et d’alimentation, cet atelier devra permettre de faire des propositions, capables d’aider le pays à rendre plus performants, ses systèmes alimentaires.
« A ce jour, l’on constate que les systèmes alimentaires sont peu performants dans le monde, notamment, en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire. Nous avons réuni les différents acteurs nationaux, pour réfléchir sur cette question qui est préoccupante. Nous espérons que cet atelier s’achèvera par des conclusions assez fortes. Car nous voulons des systèmes alimentaires performants en Côte d’Ivoire, des systèmes qui puissent nourrir la population ivoirienne et contribuer à la fois, à une meilleure vie, à un meilleur environnement », a-t-elle affirmé.
Dans le même sens, Mahama Zoungrana, fonctionnaire chargé des politiques agricoles au niveau du bureau de la représentation de la Fao en Côte d’Ivoire, a indiqué qu’un certain nombre de difficultés ont été relevés au cours de l’étude. Celles-ci, sont relatives au mode de production, qui souvent, ne sauvegardent pas la forêt, aux technologies de production, de conservation, de transformation, et aux techniques liées à la combinaison des aliments, qui ne sont pas maîtrisées par les acteurs.
« Il va falloir régler toutes ces difficultés, en bâtissant une feuille de route, avec les acteurs. Il faut bâtir des politiques conséquentes, qui adressent effectivement, ces difficultés et dégager des ressources conséquentes. Il faut aussi, continuer à renforcer la capacité des acteurs, notamment, les coopératives agricoles. Et, il faut en sorte que les producteurs et les différents acteurs puissent vivre décemment, de leur travail », a-t-il recommandé.
Ajoutant que tout cela nécessite un engagement politique. Selon lui la Côte d’Ivoire a certes, d’énormes potentialités, mais pour le moment, la production est très marginale. « Il va falloir mobiliser beaucoup de ressources à cet effet », a-t-il poursuivi.
Notons que les travaux d’évaluation, ont été menés par la Cellule d’Analyse des politiques économiques du Cires (Capec) en collaboration avec l’Union européenne (Ue), la Fao et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad).
L’objectif était d’identifier les principales contraintes des systèmes alimentaires en Côte d’Ivoire et de mettre en lumière, les points d’accès pour des politiques innovatrices et des investissements clés, en vue de leur transformation durable.