Perte financière dans la cacaoculture : Les chercheurs proposent des solutions
Il a expliqué que pour obtenir des fèves de bonne qualité, c’est un processus qui part de l’écabossage au séchage en passant par la fermentation.
Le respect primordial de l'étape de la fermentation
Prenant part à cette rencontre, M. N’Ko Ambroise, un gros producteur de cacao basé à Azaguié, a indiqué qu’il est primordial que la fermentation qui est la base d’un cacao normal soit respectée afin que la production réponde au cahier de charge du chocolatier et rapporte assez d’argent.
Ce planteur a déconseillé le séchage du cacao sur le bitume et les sachets plastiques, parce que ces matières issues du pétrole contiennent des substances qui sont néfastes au goût.
Il a affirmé que 80% des cacaoculteurs ivoiriens ne pratiquent pas les bonnes manières. Pour lui, il faut une réglementation ferme.
« Il faut prendre des sanctions contre les producteurs qui ne respectent pas les règles élémentaires d’un cacao. Parce que cela y va de la sécurité alimentaire », a-t-il soutenu.
Dr Sangaré Yaya, secrétaire général du Fonsti, a soutenu qu’il appartient aux chercheurs de mettre en place des process qui permettront aux paysans d’aboutir à des résultats probants afin d’avoir de meilleurs résultats qui réduiront les pertes constatées dans la cacaoculture.