En mission pour trouver un consensus de sortie du blocage intervenu dans le processus électoral, Jacques Anouma a livré les conclusions de ses démarches face à la presse, hier. Pour l’ancien président de la Fif, l’ensemble des acteurs rencontrés souhaitent tous trouver une solution rapide pour sortir de cette nouvelle situation de blocage

« Je peux vous dire avec certitude, mais pas à 100%, que les clubs ont aujourd’hui un seul souhait, c’est d’aller rapidement à l’élection du bureau exécutif », a-t-il déclaré. A l’origine de la discorde intervenue entre le Conor-Fif, agissant en qualité de commission électorale et les membres actifs, l’article 47 était au menu des échanges entre l’ancien président de la Fif. Notamment la question des parrainages. Sur cette question, l’ancien président de la Fif estime avoir obtenu une avancée. A savoir, la non-catégorisation des parrainages. Toutefois le problème du nombre demeure.

« Concernant l’article 47, nous avons une directive de la Fifa. Mais en même temps, j’ai demandé aux clubs s’ils avaient des propositions allant dans ce sens pour les transmettre à la Fifa. Le principe de parrainage sans catégorisation est accepté par la majorité. Mais c’est le nombre qui n’est pas acquis. Les choses ont donc évolué », a-t-il fait savoir

« Beaucoup de choses ont été dites mais l’article 47 n’est pas nouveau. Il date de 2011 et c’est avec cet article que feu Sidy Diallo a été élu deux fois à la tête de la Fif. La nouveauté, c’est que les parrainages sont limités. Nous sommes en 2022 et il est normal qu’on évolue avec notre temps. La tendance c’est à présent d’aller aux élections sans catégorisation », a ajouté l’ancien président de la Fif. Au cours de cette conférence, Jacques Anouma a dénoncé la manière dont les clubs ont subi les décisions de la Caf et de la Fifa. « Leur colère est légitime. Il faut respecter les présidents de club », a-t-il soutenu.

Il faut rappeler que la position de la Fifa et de la Caf est de se limiter à quatre parrainages, sans catégorisation.