Le bras de fer n’aura pas lieu au Comité national olympique de Côte d’Ivoire (Cno). Le général Lassana Yikiré Palenfo (81 ans), président de l’institution olympique depuis 2000, a fait preuve de sagesse. Il a pris tout le monde à contre-pied en annonçant, le mercredi 16 mars, la tenue de l’Assemblée générale élective le 30 avril prochain à 10h, au siège du comité, à Cocody Deux-Plateaux. Mieux, dans le communiqué qu’il a signé, l’ancien patron de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (Acnoa) précise que tout se fera selon les textes en vigueur depuis 2002. Mettant fin au faux débat sur le collège électoral.

En effet, il y a quelques semaines, dans une interview, le président Palenfo Lassana avait indiqué que les membres des Comités nationaux olympiques sont les Fédérations nationales olympiques affiliées à une fédération internationale, agréées par le Cio, en règle avec la charte olympique. Ces fédérations sont représentées par leur président en exercice, les athlètes en activité, les entraîneurs, les sponsors attitrés et le Comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo). Il y avait également précisé que la Charte olympique « permet au Cio et aux Cno d’intégrer ou coopter pour leur qualité intrinsèque d’autres membres (115 membres actifs). Selon ce que ces derniers peuvent faire pour l’expansion de l’esprit olympique dans nos pays respectifs et le monde entier... ». Autant de confusions qui avaient fait planer un vent de suspicion sur la prochaine élection.

Le mandat du bureau exécutif ayant pris fin le 17 mars 2022. Le président Lassana Palenfo avait été réélu le 17 mars 2018. Il n’a pas convoqué l’Ag élective alors que, comme le stipule l’article XVIII, « l’assemblée générale doit être convoquée au moins un mois avant la date prévue ». Donc à partir du 17 mars 2022, un vide juridique et institutionnel s’est installé. Ce qui faisait planer une incertitude sur le mouvement olympique national. Bien qu’ayant dépassé les délais prescrits, cette sortie du président Palenfo vient sauver la face.

La machine est donc lancée. Reste au comité directeur sortant de se réunir pour préparer cette session importante et lancer les convocations en bonne et due forme.